ENVIRONNEMENT: Plaidoyer pour un secteur porteur de richesse pour les acteurs

Il s’exprimait au terme d’un atelier de présentation du projet de promotion des emplois verts et d’identification des filières tenu vendredi à Diourbel sous la présidence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Ndiaye. Financé par la coopération néerlandaise à hauteur de 500 millions de francs, le projet est destiné à créer des emplois verts dans des filières aussi variées que la foresterie, la gestion des déchets, l’énergie, la gestion du cadre urbain, aquaculture, l’écotourisme, etc. Selon M. Diagne, le projet vise les acteurs dépositaires d’enjeux surtout les jeunes et les femmes. Aussi, apporte-t-il la participation du ministère de l’Environnement et du Développement durable à la politique de plein emplois engagée par le gouvernement du Sénégal. 

Ainsi, compte tenu des spécificités locales, deux filières se sont déjà dégagées pour la région de Diourbel. Il s’agit de la foresterie et de la gestion des ordures ménagères notamment la pré-collecte. Au cours des débats, plusieurs préoccupations ont été soulevées. Elles ont trait entre autres à la nécessité de créer un dispositif d’appui aux filières surtout en termes de débouchés, à la faiblesse du financement par rapport aux ambitions visées, à la durée relativement courte du projet, etc. Le projet qui va s’étaler sur un an s’inscrit dans le cadre plus globale du programme de renforcement et de consolidation des acquis (PRCA). Pour ce programme, il est attendu un financement de cinq milliards de francs du programme des nations unies pour le développement (PNUD) sur une durée de dix ans.
APS