Le spectre de la maladie à virus Ebola continue toujours de hanter le sommeil des populations. En effet, selon un nouveau sondage réalisé en Allemagne, aux États-Unis, en France, au Japon et au Royaume-Uni sur 4 000 personnes représentant le grand public et les élites, la plupart des citoyens doutent que le monde soit prêt à affronter une nouvelle épidémie de type Ebola et sont très favorables aux investissements consentis dans les pays en développement pour réduire la menace des maladies infectieuses.
D’après l’enquête, consacrée à l’état de l’opinion publique sur les maladies infectieuses dans le monde et à la nécessité d’anticiper la prochaine épidémie, près de six personnes sur dix sont favorables à des investissements et des changements de politique dans les pays en développement qui permettront de protéger leur propre pays d’une épidémie mondiale ; sept sur dix estiment en outre que le renforcement des systèmes de soins dans les pays en développement est un moyen d’économiser les ressources financières mondiales.
«L’enquête révèle que l’opinion publique prend au sérieux le risque de nouvelles épidémies mondiales et attend de ses dirigeants des mesures pour se préparer au prochain épisode potentiellement mortel», analyse Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. Cette inquiétude accrue se traduit également par un soutien plus affirmé en faveur des investissements pour consolider les systèmes de santé publique dans les pays vulnérables, une couverture sanitaire défaillante faisant courir des risques à la population locale comme au reste du monde.
Pathé TOURE
D’après l’enquête, consacrée à l’état de l’opinion publique sur les maladies infectieuses dans le monde et à la nécessité d’anticiper la prochaine épidémie, près de six personnes sur dix sont favorables à des investissements et des changements de politique dans les pays en développement qui permettront de protéger leur propre pays d’une épidémie mondiale ; sept sur dix estiment en outre que le renforcement des systèmes de soins dans les pays en développement est un moyen d’économiser les ressources financières mondiales.
«L’enquête révèle que l’opinion publique prend au sérieux le risque de nouvelles épidémies mondiales et attend de ses dirigeants des mesures pour se préparer au prochain épisode potentiellement mortel», analyse Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. Cette inquiétude accrue se traduit également par un soutien plus affirmé en faveur des investissements pour consolider les systèmes de santé publique dans les pays vulnérables, une couverture sanitaire défaillante faisant courir des risques à la population locale comme au reste du monde.
Pathé TOURE