Les migrants économiques ont fait de la capitale, Dakar, leur terre de prédilection. En effet, si on se fonde sur les résultats du dernier recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage réalisé en 2013, le taux d’urbanisation est passé de 41 % en 2002 à 45,2 % en 2013. Par ailleurs, les migrants internes représentent 1,88 millions d’individus soit 14,6 % de la population. Dakar est la première des destinations de ces flux migratoires avec 41,8 % de cette population, suivie de Diourbel et Thiès qui regroupent respectivement 15,5 % et 12,9 %.
A ce titre, l’étude intitulé : «Impact de la migration interne sur la pauvreté» de la Dpee indique que les estimations réalisées sur cet indicateur montrent que parmi les pauvres, les ménages bénéficiant de transferts parviennent à atténuer leurs sévérités d’environ 5 % à 6 %. Cela pourrait s’expliquer par la faiblesse des montants des transferts qui ne parviennent pas à sortir les ménages de la pauvreté. Pour les auteurs de cette étude, les envois de fonds interviennent en complément des revenus pour les ménages mais ne parviennent pas à améliorer significativement leurs conditions de vie.
Ils ajoutent qu’en dépit du faible impact des transferts sur la pauvreté en général, ils permettent, dans une certaine mesure, de réduire l’extrême pauvreté d’environ 6%. Au regard des résultats obtenus, l’étude recommande des actions gouvernementales allant dans le sens de rendre le milieu rural plus attractif et porteur afin de mieux gérer les flux migratoires et offrir des opportunités pour une meilleure inclusion sociale.
Pathé TOURE
A ce titre, l’étude intitulé : «Impact de la migration interne sur la pauvreté» de la Dpee indique que les estimations réalisées sur cet indicateur montrent que parmi les pauvres, les ménages bénéficiant de transferts parviennent à atténuer leurs sévérités d’environ 5 % à 6 %. Cela pourrait s’expliquer par la faiblesse des montants des transferts qui ne parviennent pas à sortir les ménages de la pauvreté. Pour les auteurs de cette étude, les envois de fonds interviennent en complément des revenus pour les ménages mais ne parviennent pas à améliorer significativement leurs conditions de vie.
Ils ajoutent qu’en dépit du faible impact des transferts sur la pauvreté en général, ils permettent, dans une certaine mesure, de réduire l’extrême pauvreté d’environ 6%. Au regard des résultats obtenus, l’étude recommande des actions gouvernementales allant dans le sens de rendre le milieu rural plus attractif et porteur afin de mieux gérer les flux migratoires et offrir des opportunités pour une meilleure inclusion sociale.
Pathé TOURE