Adam Elhiraika, Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), déclare ce mercredi, lors de la 38ème réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique qui se déroule à Marrakech.
Elhiraika, qui a donné un aperçu de la performance récente de l’Afrique en matière de développement économique et social, dit que le continent a également grand besoin de politiques de diversification et de transformation structurelle afin de mieux soutenir son industrialisation et de renforcer le commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), second souffle pour le continent.
«Pour réduire les vulnérabilités liées à la conjoncture économique mondiale, telles que le resserrement des marchés financiers mondiaux, les fluctuations monétaires, les sorties de capitaux et la volatilité des processus liés aux produits de base, les pays africains doivent renforcer leur résilience en combinant de manière appropriée les politiques budgétaire, monétaire, de taux de change et prudentielles pour maintenir leur dynamique de croissance», indique Elhiraika.
Elhiraika affirme que la croissance de l’Afrique doit rester forte, avec une modération d’environ 3,2% en 2018, mais doit atteindre 3,4% en 2019 et 3,8% en 2020.
Le solde budgétaire et celui du compte courant du continent se sont contractés, bien qu’ils restent relativement élevés, alors que le niveau élevé de la dette continue de nuire au développement à long terme.
Le directeur de la CEA dit que la ZLECA devra renforcer le commerce et la croissance intra-africains avec des pertes marginales de revenus.
«L’Afrique a bien progressé sur le plan des résultats sociaux, mais l’inclusion, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation, reste difficile à réaliser », indique-t-il, lors de la réunion d’experts qui précède le segment ministériel des finances, de la planification et du développement économique.
Il informe que les conditions socio-économiques s’améliorent à un rythme lent. Il signale que le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de 42% entre 1990 et 2017 ; l’inégalité des revenus a diminué mais reste relativement élevée (à 0,44 - coef. Gini) ; le nombre de travailleurs pauvres a diminué de 52,8% en 2000, pour se situer à 33,5% en 2015 et devra encore diminuer pour atteindre 30,4% en 2019 ; avec des progrès constants enregistrés en matière de parité hommes-femmes.
La conférence se déroule sous le thème, «La politique fiscale, le commerce et le secteur privé : Une stratégie pour l’Afrique».
Pathé TOURE
Elhiraika, qui a donné un aperçu de la performance récente de l’Afrique en matière de développement économique et social, dit que le continent a également grand besoin de politiques de diversification et de transformation structurelle afin de mieux soutenir son industrialisation et de renforcer le commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), second souffle pour le continent.
«Pour réduire les vulnérabilités liées à la conjoncture économique mondiale, telles que le resserrement des marchés financiers mondiaux, les fluctuations monétaires, les sorties de capitaux et la volatilité des processus liés aux produits de base, les pays africains doivent renforcer leur résilience en combinant de manière appropriée les politiques budgétaire, monétaire, de taux de change et prudentielles pour maintenir leur dynamique de croissance», indique Elhiraika.
Elhiraika affirme que la croissance de l’Afrique doit rester forte, avec une modération d’environ 3,2% en 2018, mais doit atteindre 3,4% en 2019 et 3,8% en 2020.
Le solde budgétaire et celui du compte courant du continent se sont contractés, bien qu’ils restent relativement élevés, alors que le niveau élevé de la dette continue de nuire au développement à long terme.
Le directeur de la CEA dit que la ZLECA devra renforcer le commerce et la croissance intra-africains avec des pertes marginales de revenus.
«L’Afrique a bien progressé sur le plan des résultats sociaux, mais l’inclusion, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation, reste difficile à réaliser », indique-t-il, lors de la réunion d’experts qui précède le segment ministériel des finances, de la planification et du développement économique.
Il informe que les conditions socio-économiques s’améliorent à un rythme lent. Il signale que le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de 42% entre 1990 et 2017 ; l’inégalité des revenus a diminué mais reste relativement élevée (à 0,44 - coef. Gini) ; le nombre de travailleurs pauvres a diminué de 52,8% en 2000, pour se situer à 33,5% en 2015 et devra encore diminuer pour atteindre 30,4% en 2019 ; avec des progrès constants enregistrés en matière de parité hommes-femmes.
La conférence se déroule sous le thème, «La politique fiscale, le commerce et le secteur privé : Une stratégie pour l’Afrique».
Pathé TOURE