
Christine Lagarde, Directrice du FMI
Face aux étudiants de l’université de Mayland, la Directrice Générale du FMI, Christine Lagarde a plaidé pour un nouveau partenariat pour la croissance. Selon elle, les pays émergents et en développement sont peuplés de 6 milliards d’habitants, soit 85 % de la population mondiale. Ces 85 % comptent plus que jamais pour l’économie mondiale et ils comptent plus que jamais pour vous, à en juger par les liens du commerce, de la finance, de l’économie, de la géopolitique et des simples relations humaines que vous vivez au quotidien.
De même, poursuit-elle, les pays émergents et en développement représentent aujourd’hui près de 60 % du PIB mondial, contre à peine 50 % il y a encore une dizaine d’années. Après la crise de 2008, ils contribuaient à plus de 80 % à la croissance mondiale, ce qui a également permis de sauver beaucoup d’emplois dans les pays avancés.
«C’est aussi aux pays émergents qu’il faut attribuer en grande partie le net recul de la pauvreté à l’échelle mondiale», indique-t-elle.
Pour le court terme, le repli de la croissance, l’ampleur des sorties de capitaux et les récentes déconvenues boursières sont une source de préoccupation.
Pour Lagarde, la vie devient donc encore plus difficile pour des millions de pauvres. En outre, les classes moyennes nouvellement créées voient leurs espoirs déçus. Cela porte atteinte aux pays émergents eux-mêmes, mais aussi aux pays avancés qui ont fini par y trouver des débouchés pour leurs investissements et leurs produits. Il y a en outre le risque d’un creusement des inégalités et d’une aggravation du protectionnisme et du populisme.
«Pour toutes ces raisons, il nous faut un nouveau «partenariat pour la croissance». Les pays émergents et les pays avancés doivent jouer leur rôle pour promouvoir une convergence plus rapide et plus durable», souligne-t-elle.
Pathé TOURE
De même, poursuit-elle, les pays émergents et en développement représentent aujourd’hui près de 60 % du PIB mondial, contre à peine 50 % il y a encore une dizaine d’années. Après la crise de 2008, ils contribuaient à plus de 80 % à la croissance mondiale, ce qui a également permis de sauver beaucoup d’emplois dans les pays avancés.
«C’est aussi aux pays émergents qu’il faut attribuer en grande partie le net recul de la pauvreté à l’échelle mondiale», indique-t-elle.
Pour le court terme, le repli de la croissance, l’ampleur des sorties de capitaux et les récentes déconvenues boursières sont une source de préoccupation.
Pour Lagarde, la vie devient donc encore plus difficile pour des millions de pauvres. En outre, les classes moyennes nouvellement créées voient leurs espoirs déçus. Cela porte atteinte aux pays émergents eux-mêmes, mais aussi aux pays avancés qui ont fini par y trouver des débouchés pour leurs investissements et leurs produits. Il y a en outre le risque d’un creusement des inégalités et d’une aggravation du protectionnisme et du populisme.
«Pour toutes ces raisons, il nous faut un nouveau «partenariat pour la croissance». Les pays émergents et les pays avancés doivent jouer leur rôle pour promouvoir une convergence plus rapide et plus durable», souligne-t-elle.
Pathé TOURE