Selon Lagarde, le Club de Paris a encore joué un rôle très spécial en permettant à certains pays de se réinsérer dans l’économie mondiale, en leur accordant un allègement de la dette au moment de leur ouverture sur le monde après des années d’isolement. Le Myanmar en 2013 en est un exemple. Un autre exemple, quelque temps auparavant, est celui de la Pologne, qui a bénéficié d’un allègement de sa dette, a redémarré sur de nouvelles bases, et ne l’a jamais regretté.
Toutefois, dans le contexte actuel, la Directrice Générale du Fmi estime que le Club de Paris doit changer de fusil d’épaule. Premièrement, il est important que le Club de Paris ouvre ses portes à de nouveaux membres et fasse entrer d’autres grands créanciers publics mondiaux pour améliorer sa représentativité et maintenir sa pertinence à long terme. L’adhésion de la Corée est extrêmement positive à cet égard et il est à espérer qu’elle servira de catalyseur pour faire venir également d’autres créanciers.
De même, les initiatives en direction de nouveaux membres éventuels doivent s’inscrire dans un esprit d’ouverture et de volonté d’adaptation, tout en maintenant ces principes fondamentaux sur lesquels repose le travail du Club de Paris et qui lui ont été extrêmement bénéfiques dans la pratique pour apporter jusqu’à maintenant des réponses rapides et efficaces.
Deuxièmement, le Club de Paris doit rester innovant, et à cet égard, deux projets récents sont déjà tout à fait bienvenus. Troisièmement, souligne-t-elle, le Club doit remédier aux difficultés soulevées par les autres formes de financement souverain, notamment les obligations négociables détenues par d’autres États ou leurs entités.
«Pour être claire, je ne vois pas de raison pour le Club de Paris de traiter d’obligations souveraines détenues à des fins d’investissement. Ces titres ne peuvent pas recevoir le même statut privilégié que celui dont bénéficient les créances publiques contractées aux fins de la politique publique», note-t-elle.
Pathé TOURE
Toutefois, dans le contexte actuel, la Directrice Générale du Fmi estime que le Club de Paris doit changer de fusil d’épaule. Premièrement, il est important que le Club de Paris ouvre ses portes à de nouveaux membres et fasse entrer d’autres grands créanciers publics mondiaux pour améliorer sa représentativité et maintenir sa pertinence à long terme. L’adhésion de la Corée est extrêmement positive à cet égard et il est à espérer qu’elle servira de catalyseur pour faire venir également d’autres créanciers.
De même, les initiatives en direction de nouveaux membres éventuels doivent s’inscrire dans un esprit d’ouverture et de volonté d’adaptation, tout en maintenant ces principes fondamentaux sur lesquels repose le travail du Club de Paris et qui lui ont été extrêmement bénéfiques dans la pratique pour apporter jusqu’à maintenant des réponses rapides et efficaces.
Deuxièmement, le Club de Paris doit rester innovant, et à cet égard, deux projets récents sont déjà tout à fait bienvenus. Troisièmement, souligne-t-elle, le Club doit remédier aux difficultés soulevées par les autres formes de financement souverain, notamment les obligations négociables détenues par d’autres États ou leurs entités.
«Pour être claire, je ne vois pas de raison pour le Club de Paris de traiter d’obligations souveraines détenues à des fins d’investissement. Ces titres ne peuvent pas recevoir le même statut privilégié que celui dont bénéficient les créances publiques contractées aux fins de la politique publique», note-t-elle.
Pathé TOURE