
Il s’exprimait à l’issue de la publication du rapport 2015 d’Africa’s Pulse la publication semestrielle de la Banque mondiale sur les perspectives de croissance en Afrique.
Selon lui, c’est le résultat des simulations menées par la DPEE sur ces deux chocs « Nous avons essayé de recueillir les effets de ces deux chocs sur des variables comme la croissance, les importations, les exportations, les recettes fiscales », explique M. Sène. La note de la DPEE qui n’a pas été rendu public, a été donnée aux autorités. « Mais en termes de conclusion les simulations ont montré que la croissance devrait être stimulée à la faveur de ces deux chocs », affirme-t-il. Le directeur de la DPEE argumente, sans donner de chiffres, que le Sénégal devrait perdre quelques recettes douanières alors que les importations devraient être moins chères. « Ces deux chocs devraient stimuler les exportations », avance encore M. Sène pour qui, si l’Euro (auquel est arrimé le FCFA) se déprécie, le Sénégal gagne en compétitivité-prix toute chose étant par ailleurs. Cependant, il a regretté le fait que certains composants de l’appareil productif sénégalais aient connu des difficultés. C’est notamment le cas de l’industrie. « Le Sénégal n’a pas été en mesure de capter pleinement cette demande solvable qui se dégage sur le marché international ».
Le rapport d’Africa’s Pulse projette une croissance de 4% pour l’Afrique en 2015 alors que le taux projeté au Sénégal se situerait à 5,4%. Ce qui fait dire à M. Sène que le Sénégal est au-dessus de la moyenne africaine.
El Hadj Diakhaté
Selon lui, c’est le résultat des simulations menées par la DPEE sur ces deux chocs « Nous avons essayé de recueillir les effets de ces deux chocs sur des variables comme la croissance, les importations, les exportations, les recettes fiscales », explique M. Sène. La note de la DPEE qui n’a pas été rendu public, a été donnée aux autorités. « Mais en termes de conclusion les simulations ont montré que la croissance devrait être stimulée à la faveur de ces deux chocs », affirme-t-il. Le directeur de la DPEE argumente, sans donner de chiffres, que le Sénégal devrait perdre quelques recettes douanières alors que les importations devraient être moins chères. « Ces deux chocs devraient stimuler les exportations », avance encore M. Sène pour qui, si l’Euro (auquel est arrimé le FCFA) se déprécie, le Sénégal gagne en compétitivité-prix toute chose étant par ailleurs. Cependant, il a regretté le fait que certains composants de l’appareil productif sénégalais aient connu des difficultés. C’est notamment le cas de l’industrie. « Le Sénégal n’a pas été en mesure de capter pleinement cette demande solvable qui se dégage sur le marché international ».
Le rapport d’Africa’s Pulse projette une croissance de 4% pour l’Afrique en 2015 alors que le taux projeté au Sénégal se situerait à 5,4%. Ce qui fait dire à M. Sène que le Sénégal est au-dessus de la moyenne africaine.
El Hadj Diakhaté