
Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE
Le rapport semestriel rendu public par l’OCDE est assez pessimiste sur l’économie mondiale. En effet, l’OCDE prévoit un affermissement progressif de la croissance mondiale, qui devrait atteindre 3.3 % en 2016 et 3.6 % en 2017. Mais pour que la reprise de l’activité soit significative, souligne le rapport, la Chine devra opérer un rééquilibrage en douceur de son activité, et les économies avancées devront relancer leurs investissements. Par rapport aux Perspectives économiques de l'OCDE publiées en juin, les difficultés rencontrées par les économies émergentes, l’atonie des échanges et les incertitudes relatives à la production potentielle accentuent les risques à la baisse et les vulnérabilités.
Pour le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, le ralentissement des échanges internationaux et la faiblesse persistante de l’investissement sont très préoccupants. A cet effet, poursuit-il, «le dynamisme des échanges et de l’investissement est indispensable à l’accélération de la croissance mondiale. Les chefs d’État et de gouvernement du G20 qui vont se réunir à Antalya devront redoubler d’efforts pour assurer une croissance forte, durable et équilibrée».
Dans les autres économies émergentes, souligne le rapport, les vents contraires se renforcent, sous l’effet de la baisse des prix des produits de base, du durcissement des conditions de crédit et de la contraction de la croissance de la production potentielle, avec le risque que les sorties de capitaux et de fortes dépréciations monétaires mettent au jour des vulnérabilités financières.
Dans ses Perspectives, l'OCDE appelle ses pays membres et les pays du G20 à se montrer plus ambitieux dans leurs mesures de soutien à la demande et dans la poursuite des réformes structurelles, afin de donner un coup de fouet à la croissance potentielle et de veiller à ce que les bienfaits qu’elle génère sur le plan économique profitent à tous.
Pathé TOURE
Pour le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, le ralentissement des échanges internationaux et la faiblesse persistante de l’investissement sont très préoccupants. A cet effet, poursuit-il, «le dynamisme des échanges et de l’investissement est indispensable à l’accélération de la croissance mondiale. Les chefs d’État et de gouvernement du G20 qui vont se réunir à Antalya devront redoubler d’efforts pour assurer une croissance forte, durable et équilibrée».
Dans les autres économies émergentes, souligne le rapport, les vents contraires se renforcent, sous l’effet de la baisse des prix des produits de base, du durcissement des conditions de crédit et de la contraction de la croissance de la production potentielle, avec le risque que les sorties de capitaux et de fortes dépréciations monétaires mettent au jour des vulnérabilités financières.
Dans ses Perspectives, l'OCDE appelle ses pays membres et les pays du G20 à se montrer plus ambitieux dans leurs mesures de soutien à la demande et dans la poursuite des réformes structurelles, afin de donner un coup de fouet à la croissance potentielle et de veiller à ce que les bienfaits qu’elle génère sur le plan économique profitent à tous.
Pathé TOURE