Economie : Les PMA ont besoin d'un nouvel élan pour se développer

Lundi 19 Décembre 2016

Après plusieurs années de résilience suite à la crise financière mondiale, la croissance économique dans les pays les moins avancés (PMA) a fortement baissé depuis 2012 et a considérablement réduit leurs chances de sortir du statut de PMA.


Selon le «Rapport 2016 sur les pays les moins avancés: Le processus de reclassement et au-delà: tirer parti de la dynamique» - un nouveau rapport publié mardi par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) - la pauvreté mondiale est de plus en plus concentrée au sein du groupe de 48 pays les moins avancés, qui sont encore en retard par rapport au développement économique mondial.

Actuellement, environ 80 pour cent (38 des 48) des PMA sont africains. Selon les projections de la CNUCED, d'ici à 2025, le groupe des PMA sera composé de 32 pays et de tous, sauf deux (Cambodge et Haïti) en Afrique. En Afrique de l'Est, il existe une concentration particulière des pays qui se classent comme PMA - 12 des quatorze sont actuellement membres du groupe des PMA (Burundi, Comores, Djibouti, Érythrée, Ethiopie, Madagascar, Rwanda, Somalie, Sud Soudan, Ouganda et Tanzanie).

S'exprimant lors d'un dialogue de la CEA pour discuter des conclusions du rapport de la CNUCED, M. Andrew Mold, Directeur par intérim de la CEA, Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Est, a expliqué que l'ONU classe un pays comme le moins avancé s'il a une combinaison à la fois d'un niveau bas de revenu par habitant et les scores bas sur deux indicateurs relatifs au niveau de développement humain et le degré de vulnérabilité économique.

Pathé TOURE 

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