Le financement de l'économie reste une question préoccupante dans les pays de l'UEMOA.
Le rapport de la BCEAO sur l’Impact des transferts d’argents dans la zone UEMOA indique l'offre du crédit à l'économie du système bancaire est encore faible sans oublier qu'une marge importante de la population n'a pas accès aux services bancaires. Ainsi, sur la période 1994-2013, le crédit bancaire à l'économie se situe à 16,2% du PIB en moyenne par an. Par contre, les envois de fonds des migrants rapportés à ces crédits ont été de 16,7% au cours de la période sous revue.
De même, lorsque les bénéficiaires domicilient les transferts dans les comptes de dépôts au niveau des banques domestiques, ils peuvent être ainsi rapproché des institutions financières; ce qui favorise de ce fait l'inclusion financière.
Etant donné la capacité de ces fonds à dynamiser les sources de la croissance économique, le rapport souligne que le soutien qu'ils apportent à la limitation des contraintes de liquidité pourrait s'accroître si le système financier réduit les coûts de transaction et fait d'eux une source de financement des nouvelles activités de production.
Ainsi, ils renforcent la capacité du système financier à assumer son rôle de mobilisation des dépôts et d'intermédiaire. A cet égard, la complémentarité entre les flux de transferts et un système bancaire efficient promeutsubstantiellement la croissance économique, analyse le rapport.
Pathé TOURE
Le rapport de la BCEAO sur l’Impact des transferts d’argents dans la zone UEMOA indique l'offre du crédit à l'économie du système bancaire est encore faible sans oublier qu'une marge importante de la population n'a pas accès aux services bancaires. Ainsi, sur la période 1994-2013, le crédit bancaire à l'économie se situe à 16,2% du PIB en moyenne par an. Par contre, les envois de fonds des migrants rapportés à ces crédits ont été de 16,7% au cours de la période sous revue.
De même, lorsque les bénéficiaires domicilient les transferts dans les comptes de dépôts au niveau des banques domestiques, ils peuvent être ainsi rapproché des institutions financières; ce qui favorise de ce fait l'inclusion financière.
Etant donné la capacité de ces fonds à dynamiser les sources de la croissance économique, le rapport souligne que le soutien qu'ils apportent à la limitation des contraintes de liquidité pourrait s'accroître si le système financier réduit les coûts de transaction et fait d'eux une source de financement des nouvelles activités de production.
Ainsi, ils renforcent la capacité du système financier à assumer son rôle de mobilisation des dépôts et d'intermédiaire. A cet égard, la complémentarité entre les flux de transferts et un système bancaire efficient promeutsubstantiellement la croissance économique, analyse le rapport.
Pathé TOURE