Dans un rapport intitulé rapport intitulé « Comptes nationaux provisoires de 2017 et définitifs de 2016 (Base 2014), l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) renseigne que l’économie sénégalaise est marquée en 2017 par une croissance vigoureuse (+ 7,1% après + 6,4% en).
«Au Sénégal, la croissance du PIB réel s’est bonifiée de 0,7 point par rapport à 2016 en s’établissant à 7,1% en 2017. Cette progression de l’activité économique s’est faite dans un contexte de relèvement de 0,6% du niveau général des prix, contre 1,0% en 2016. Du côté des emplois du PIB, la demande intérieure a été marquée par le maintien du dynamisme des investissements notamment celui de la Formation brute de Capital fixe (FBCF) (13,8% en 2017, après 15,3% en 2016). Toutefois, le solde des échanges extérieurs de biens et services (en volume) s’est dégradé en raison d’une hausse plus importante des importations (16,6% en 2017 contre 6,7% en 2016) que celle des exportations (7,5% en 2017, après 4,1% en 2016) », renseigne l’Ansd dans un document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Cette performance de l’activité économique, explique l’Ansd, est essentiellement imputable à la vigueur de l’agriculture et au regain d’activité des industries extractives et de la construction. Ainsi, à la faveur de la bonne tenue du sous-secteur agricole, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est accrue de 11,6% en termes réels, après 5,4% en 2016. Le rythme de la création de richesse s’est également accéléré en 2017 pour le secteur secondaire avec une croissance de 7,4%, après 3,6% l’année précédente. En revanche, une décélération est observée dans le secteur tertiaire qui affiche une évolution de 5,3% en 2017, après 7,6% en 2016. Toutefois, le secteur tertiaire reste le moteur de la croissance économique malgré la baisse de 1,1 point de sa contribution à la croissance comparativement à son niveau de 2016 (2,8 points en 2017 contre 3,9 points en 2016). Les taxes nettes sur les produits se sont bonifiées de 10,2% en 2017, après 8,1% en 2016, impulsées notamment par le relèvement important des droits et taxes sur les produits importés.
Du point de vue des emplois du PIB réel, l’Ansd souligne que l’investissement est resté dynamique en 2017. En particulier, la formation brute de capital fixe (FBCF) s’est accrue de 13,8% en 2017, après 15,3% en 2016. Quant à la consommation finale, elle a enregistré une augmentation de 4,6%, après 5,1 en 2016. Les échanges extérieurs en volume sont caractérisés par une forte augmentation des importations (16,6% en 2017, après 6,7% en 2016) insuffisamment compensée par la progression des exportations (7,5% en 2017 contre 4,1% en 2016). En conséquence, le déficit extérieur des biens et services s’est aggravé de 502,7 milliards de FCFA en volume, soit une détérioration de 38,1%.
Adou FAYE
«Au Sénégal, la croissance du PIB réel s’est bonifiée de 0,7 point par rapport à 2016 en s’établissant à 7,1% en 2017. Cette progression de l’activité économique s’est faite dans un contexte de relèvement de 0,6% du niveau général des prix, contre 1,0% en 2016. Du côté des emplois du PIB, la demande intérieure a été marquée par le maintien du dynamisme des investissements notamment celui de la Formation brute de Capital fixe (FBCF) (13,8% en 2017, après 15,3% en 2016). Toutefois, le solde des échanges extérieurs de biens et services (en volume) s’est dégradé en raison d’une hausse plus importante des importations (16,6% en 2017 contre 6,7% en 2016) que celle des exportations (7,5% en 2017, après 4,1% en 2016) », renseigne l’Ansd dans un document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Cette performance de l’activité économique, explique l’Ansd, est essentiellement imputable à la vigueur de l’agriculture et au regain d’activité des industries extractives et de la construction. Ainsi, à la faveur de la bonne tenue du sous-secteur agricole, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est accrue de 11,6% en termes réels, après 5,4% en 2016. Le rythme de la création de richesse s’est également accéléré en 2017 pour le secteur secondaire avec une croissance de 7,4%, après 3,6% l’année précédente. En revanche, une décélération est observée dans le secteur tertiaire qui affiche une évolution de 5,3% en 2017, après 7,6% en 2016. Toutefois, le secteur tertiaire reste le moteur de la croissance économique malgré la baisse de 1,1 point de sa contribution à la croissance comparativement à son niveau de 2016 (2,8 points en 2017 contre 3,9 points en 2016). Les taxes nettes sur les produits se sont bonifiées de 10,2% en 2017, après 8,1% en 2016, impulsées notamment par le relèvement important des droits et taxes sur les produits importés.
Du point de vue des emplois du PIB réel, l’Ansd souligne que l’investissement est resté dynamique en 2017. En particulier, la formation brute de capital fixe (FBCF) s’est accrue de 13,8% en 2017, après 15,3% en 2016. Quant à la consommation finale, elle a enregistré une augmentation de 4,6%, après 5,1 en 2016. Les échanges extérieurs en volume sont caractérisés par une forte augmentation des importations (16,6% en 2017, après 6,7% en 2016) insuffisamment compensée par la progression des exportations (7,5% en 2017 contre 4,1% en 2016). En conséquence, le déficit extérieur des biens et services s’est aggravé de 502,7 milliards de FCFA en volume, soit une détérioration de 38,1%.
Adou FAYE