‘’Les éco-villages participent à la préservation de l’énergie solaire au niveau des villages, de la biodiversité, à la lutte contre la pauvreté et aux changements climatiques’’, a dit M. Ba au cours d’un point de presse, en prélude du Sommet mondial des éco-villages, prévu à Dakar, du 10 au 14 décembre.
Il a rappelé que ‘’le Sénégal est le premier pays en Afrique à expérimenter ce concept’’. Il souligne que ‘’d’importants efforts ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et les changements climatiques, à travers des villages qui sont devenus des éco-villages’’.
L’expérience du Sénégal a selon lui inspiré d’autres pays africains qui comptent copier ce modèle sénégalais qui doit être démultiplié sur tout le territoire, compte tenu de la fragilisation des ressources.
‘’L’Etat du Sénégal a expérimenté ce processus qui est en train de faire tache d’huile en Afrique’’, a relevé le directeur général de l’ANEV, invitant les journalistes à porter ce combat pour la promotion des éco-villages au niveau mondial.
Il a révélé que ce modèle contribue à corriger les carences alimentaire et pondérale des enfants par la consommation du pain des algues marines. ‘’Des résultats scientifiques obtenus l’ont prouvé’, a t- il dit.
Il y a aussi la production d’alcool à usage médical et comme biocarburant avec le jus de pomme de cajou, a-t-il ajouté. ‘’Cela est déjà réalisé et permet de lutter contre le paludisme par la production de répulsifs aux huiles essentielles mais également d’autres possibilités’’, a-t-il expliqué.
Dans les écovillages, les populations sont également formées à la production de farine biologique, qui a un apport nutritionnel dans le pain à hauteur de 20 %. ‘’Des exploitations de fermes agro forestières intégrées, responsables et durables, y sont développées’’, a fait remarquer Demba Mamadou Ba.
Dans le domaine de la vie communautaire, les écovillages promeuvent des valeurs de civisme, de volontariat, de solidarité et de paix, avec la création de milliers d’emplois par la valorisation des ressources locales d’utilisation courante.
‘’Nous participons aussi à la reconstruction de communautés affectées par la violence, au renforcement des liens intra et intercommunautaires pour une paix et une cohésion sociale durables’’, a-t-il vanté.
Les écovillages permettent aussi de privilégier une agriculture sans pesticide, parce que ce sont des entités communautaires qui souhaitent protéger leur environnement économique et social.
‘’Il y est développé l’agriculture bio, la pisciculture. Nous intervenons aussi dans le changement de mentalité des jeunes qui peut impacter sur l’écologie, l’économie et le social’’, a-t-il poursuivi.
Les écovillages, selon lui, ont changé ‘’considérablement’’ la vie des populations à travers le pays. ‘’Il faut travailler à la base, en freinant l’exode vers les villes, fixer les jeunes sur place et préserver le terroir’’, a-t-il exhorté.
D’autres réalisations sont effectives avec la création de bio-digesteurs, un mécanisme qui permet d’obtenir du feu à partir de la bouche de vache. S’y ajoute l’emblavement de périmètres sur des dizaines d’hectares, destinés à l’agriculture et au maraîchage.
Il y a également le développement, entre autres, de l’aviculture et de l’apiculture pour lutter contre la pauvreté, a t-il indiqué.
APS
Il a rappelé que ‘’le Sénégal est le premier pays en Afrique à expérimenter ce concept’’. Il souligne que ‘’d’importants efforts ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et les changements climatiques, à travers des villages qui sont devenus des éco-villages’’.
L’expérience du Sénégal a selon lui inspiré d’autres pays africains qui comptent copier ce modèle sénégalais qui doit être démultiplié sur tout le territoire, compte tenu de la fragilisation des ressources.
‘’L’Etat du Sénégal a expérimenté ce processus qui est en train de faire tache d’huile en Afrique’’, a relevé le directeur général de l’ANEV, invitant les journalistes à porter ce combat pour la promotion des éco-villages au niveau mondial.
Il a révélé que ce modèle contribue à corriger les carences alimentaire et pondérale des enfants par la consommation du pain des algues marines. ‘’Des résultats scientifiques obtenus l’ont prouvé’, a t- il dit.
Il y a aussi la production d’alcool à usage médical et comme biocarburant avec le jus de pomme de cajou, a-t-il ajouté. ‘’Cela est déjà réalisé et permet de lutter contre le paludisme par la production de répulsifs aux huiles essentielles mais également d’autres possibilités’’, a-t-il expliqué.
Dans les écovillages, les populations sont également formées à la production de farine biologique, qui a un apport nutritionnel dans le pain à hauteur de 20 %. ‘’Des exploitations de fermes agro forestières intégrées, responsables et durables, y sont développées’’, a fait remarquer Demba Mamadou Ba.
Dans le domaine de la vie communautaire, les écovillages promeuvent des valeurs de civisme, de volontariat, de solidarité et de paix, avec la création de milliers d’emplois par la valorisation des ressources locales d’utilisation courante.
‘’Nous participons aussi à la reconstruction de communautés affectées par la violence, au renforcement des liens intra et intercommunautaires pour une paix et une cohésion sociale durables’’, a-t-il vanté.
Les écovillages permettent aussi de privilégier une agriculture sans pesticide, parce que ce sont des entités communautaires qui souhaitent protéger leur environnement économique et social.
‘’Il y est développé l’agriculture bio, la pisciculture. Nous intervenons aussi dans le changement de mentalité des jeunes qui peut impacter sur l’écologie, l’économie et le social’’, a-t-il poursuivi.
Les écovillages, selon lui, ont changé ‘’considérablement’’ la vie des populations à travers le pays. ‘’Il faut travailler à la base, en freinant l’exode vers les villes, fixer les jeunes sur place et préserver le terroir’’, a-t-il exhorté.
D’autres réalisations sont effectives avec la création de bio-digesteurs, un mécanisme qui permet d’obtenir du feu à partir de la bouche de vache. S’y ajoute l’emblavement de périmètres sur des dizaines d’hectares, destinés à l’agriculture et au maraîchage.
Il y a également le développement, entre autres, de l’aviculture et de l’apiculture pour lutter contre la pauvreté, a t-il indiqué.
APS