Talon d’Achille du continent africain, l’énergie constitue un lourd fardeau qui empêche le décollage économique du continent. Consciente de la situation, la Banque africaine de développement a pris le taureau par les cornes. Le New Deal africain autour de l’«Électricité» consiste à doter le continent africain de l'électricité d'ici 2025. Si la BAD inscrit ses actions dans ce cadre, c’est parce que l'énergie est la pierre angulaire de toute société. Elle est le passeport vers la transformation économique et l'un des piliers des services d'éducation et de santé. Mieux encore, en ce début de 2016, plus de 645 millions d'Africains (soit environ les deux tiers de la population du continent) n'ont pas accès à l'électricité.
En plus de cela, les Africains sont fatigués d'être dans le noir : les enfants souffrent, parce que 90 % des écoles primaires du continent n'ont pas l'électricité.
De façon générale, le Nouveau Pacte a quatre objectifs, qui sont très ambitieux : augmenter la production du réseau par l'ajout de 160 GWH de nouvelles capacités d'ici 2025, soit en doublant presque les capacités actuelles ; augmenter la transmission du réseau et les connexions au réseau pour créer 130 millions de nouvelles connexions d'ici 2025, soit 160 pour cent de plus qu'aujourd'hui.
Tout d'abord, le pacte cherchera à lever des fonds, en Afrique et ailleurs, auprès des secteurs public et privé. Les besoins sont estimés à 60 à 90 milliards de dollars US par an, par rapport aux 22 milliards de dollars US investis dans le secteur en 2014. Ces fonds proviendront de diverses sources à savoir les institutions financières multilatérales et bilatérales, les gouvernements eux-mêmes auront un rôle à jouer. Une autre solution pour le financement serait de mettre un terme aux subventions en faveur de produits tels que le kérosène et le diesel.
Pathé TOURE
En plus de cela, les Africains sont fatigués d'être dans le noir : les enfants souffrent, parce que 90 % des écoles primaires du continent n'ont pas l'électricité.
De façon générale, le Nouveau Pacte a quatre objectifs, qui sont très ambitieux : augmenter la production du réseau par l'ajout de 160 GWH de nouvelles capacités d'ici 2025, soit en doublant presque les capacités actuelles ; augmenter la transmission du réseau et les connexions au réseau pour créer 130 millions de nouvelles connexions d'ici 2025, soit 160 pour cent de plus qu'aujourd'hui.
Tout d'abord, le pacte cherchera à lever des fonds, en Afrique et ailleurs, auprès des secteurs public et privé. Les besoins sont estimés à 60 à 90 milliards de dollars US par an, par rapport aux 22 milliards de dollars US investis dans le secteur en 2014. Ces fonds proviendront de diverses sources à savoir les institutions financières multilatérales et bilatérales, les gouvernements eux-mêmes auront un rôle à jouer. Une autre solution pour le financement serait de mettre un terme aux subventions en faveur de produits tels que le kérosène et le diesel.
Pathé TOURE