Il s’exprimait lors de l’ouverture de la 7ème édition des « Fenêtres sur l’agriculture » une rencontre thématique organisée par la FAO et l’agriculture et l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et axé sur l’élevage pastoral et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal.
« La problématique de l’élevage pastoral n’est pas assez reflétée dans les politiques agricoles au Sénégal », a-t-il en effet laissé entendre.
Pourtant, avance M. Martin l’élevage est un secteur très important sur le plan économique, social, communautaire et nutritionnel. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, il représente 44% en moyenne du produit intérieur brut (PIB) agricole régional. Au Sénégal, durant la période 2000-2009, il a contribué pour 4% à la formation du PIB national et 28% au niveau du secteur primaire en 2011. « Aujourd’hui, on est dans une dynamique où l’élevage revient un tout petit peu au devant de la scène avec des initiatives comme le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel financé par la Banque mondial », déclare M. Martin. Selon lui, la question de la vulnérabilité des pasteurs mérite d’être mieux cernée.
Il recommande ainsi pour le traitement de l’élevage pastoral l’implication d’ une dynamique sectorielle associée à une large concertation avec toutes les parties concernées. « Il faut aussi, selon lui, privilégier une démarche intégrée associée à des approches participatives et innovantes de gestion collective des ressources pastorales ». A ce effet, il a suggéré le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) tout en veillant à prendre en considération la dimension protection sociale compte tenu de la vulnérabilité des éleveurs pastoraux. Selon M. Vincent il faut également prendre en compte les aspects nutritionnels dans les programmes d’intervention en faveur de l’élevage et de l’économie pastorale.
El Hadj Diakhaté
« La problématique de l’élevage pastoral n’est pas assez reflétée dans les politiques agricoles au Sénégal », a-t-il en effet laissé entendre.
Pourtant, avance M. Martin l’élevage est un secteur très important sur le plan économique, social, communautaire et nutritionnel. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, il représente 44% en moyenne du produit intérieur brut (PIB) agricole régional. Au Sénégal, durant la période 2000-2009, il a contribué pour 4% à la formation du PIB national et 28% au niveau du secteur primaire en 2011. « Aujourd’hui, on est dans une dynamique où l’élevage revient un tout petit peu au devant de la scène avec des initiatives comme le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel financé par la Banque mondial », déclare M. Martin. Selon lui, la question de la vulnérabilité des pasteurs mérite d’être mieux cernée.
Il recommande ainsi pour le traitement de l’élevage pastoral l’implication d’ une dynamique sectorielle associée à une large concertation avec toutes les parties concernées. « Il faut aussi, selon lui, privilégier une démarche intégrée associée à des approches participatives et innovantes de gestion collective des ressources pastorales ». A ce effet, il a suggéré le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) tout en veillant à prendre en considération la dimension protection sociale compte tenu de la vulnérabilité des éleveurs pastoraux. Selon M. Vincent il faut également prendre en compte les aspects nutritionnels dans les programmes d’intervention en faveur de l’élevage et de l’économie pastorale.
El Hadj Diakhaté