« Cette situation est imputable aux replis respectifs de 3,1% et 11,4% des productions contrôlées de viande bovine et de petits ruminants, à cause de la période de pré-soudure », avance la DPEE. Elle estime en effet que l’insuffisance de pâturage, faisant suite au mauvais hivernage 2014, a entrainé l’abattage d’espèces de faible poids qui ne supportent pas la transhumance. Par conséquent, les prix respectifs de la viande de bœuf et des petits ruminants ont progressé de 2,8% et 2,7% sur la période.
Relativement à la même période de 2014, la production contrôlée de viande s’est améliorée de 6,6% au deuxième trimestre 2015. Ce résultat reflète les performances réalisées au niveau des abattages de bovins (+9,1%) et d’ovins (+15,2%), même si une baisse de 27,2% des abattages de caprins a été enregistrée.
Sur le premier semestre 2015, l’activité d’élevage s’est améliorée de 4,9%, en liaison avec les augmentations enregistrées sur les abattages de bovins (+6,5%) et d’ovins (+6,1%). Cette performance est, notamment, attribuable à la lutte contre les abattages clandestins qui a favorisé une plus grande fréquentation des abattoirs formels.
El Hadj Diakhaté