C’est le 13 octobre passé que l’Etat du Sénégal en accord avec la Société Islamique pour le Développement du Secteur privé (SID), filiale de la Banque Islamique de Développement (BID), a annoncé son projet d’émettre en 2014 des obligations islamiques dénommées ‘Sukuks’ d’une enveloppe de 200 millions de dollars, soit 100 milliards de FCFA. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, cette première émission d’obligations ‘halal’ sera le début « d’un programme ambitieux qui pourrait mener au financement d’infrastructures innovantes et de projets d’énergie ».
Pour rappel, c’est en septembre 2012, que le Sénégal et la BID avaient signé un accord de partenariat, qui devait permettre de mobiliser jusqu’à 680 milliards de FCFA entre 2012 et 2015. Ainsi, la SID et le groupe Citigroup sont les chefs de file de ce projet d’émission d’obligations charia-compatibles envisagé depuis 2011. Il faut souligner que les obligations islamiques sont des produits financiers adossés à un actif tangible et obligatoire licite. Ils constituent une alternative aux obligations classiques génératrices d’intérêts qui sont illicites selon l’Islam. Ainsi, les investisseurs sont rémunérés grâce au profit attaché au rendement de cet actif.
EL Hadji Ndiaye avec Ecofin
Pour rappel, c’est en septembre 2012, que le Sénégal et la BID avaient signé un accord de partenariat, qui devait permettre de mobiliser jusqu’à 680 milliards de FCFA entre 2012 et 2015. Ainsi, la SID et le groupe Citigroup sont les chefs de file de ce projet d’émission d’obligations charia-compatibles envisagé depuis 2011. Il faut souligner que les obligations islamiques sont des produits financiers adossés à un actif tangible et obligatoire licite. Ils constituent une alternative aux obligations classiques génératrices d’intérêts qui sont illicites selon l’Islam. Ainsi, les investisseurs sont rémunérés grâce au profit attaché au rendement de cet actif.
EL Hadji Ndiaye avec Ecofin