Jusqu’à 30 milliards de dollars américains. Telle est la somme qu’a annoncé la Commission économique pour l’Afrique (Cea) des Nations Unies pour répondre aux besoins spécifiques du Continent africain en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. L’annonce a été faite hier, 3 novembre, à Glasgow (Ecosse) à l’occasion de la Cop26.
« La Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (Cea) annonce le lancement d’un mécanisme de liquidité et de viabilité (Mlv) permettant d’offrir aux gouvernements africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux afin de répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. », rapporte un communiqué de la Cea parvenu à Lejecos (Le journal de l’économie sénégalaise).
D’après la Cea, le Mlv a aussi pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de développement durable (Odd).
A l’en croire, les objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le Mlv utilisant des émissions souveraines Africaines comme collatéral. Aussi, ajoute-t-elle, le Mlv sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital.
La Cea renseigne dans la foulée qu’une première transaction qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un montant de 200 millions de dollars américains est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels qu’Amundi. Cette transaction sera financée par Afreximbank.
« Le Mlv a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les obligations souveraines vertes et Odd. », informe le document. Qui ajoute quel lancé dans le contexte de la Cop 26, le Mlv va ainsi permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines Odd et de celles liées à des enjeux climatiques émises par les pays africains, ce qui pourra accroître de façon majeure le volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables.
La part des obligations durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs Odd, relève le document.
La Cea fait savoir que le Mlv devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Pour elle, grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un montant estimé à onze (11) milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années.
Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le Mlv devrait lever 3 milliards de dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (Dts) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le Fmi de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 août 2021.
« Le Mlv a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. », précise la Cea. Avant de signaler que les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide.
Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées, renseigne le texte. Qui confie enfin que le Mlv sera supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement.
Bassirou MBAYE
« La Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (Cea) annonce le lancement d’un mécanisme de liquidité et de viabilité (Mlv) permettant d’offrir aux gouvernements africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux afin de répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. », rapporte un communiqué de la Cea parvenu à Lejecos (Le journal de l’économie sénégalaise).
D’après la Cea, le Mlv a aussi pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de développement durable (Odd).
A l’en croire, les objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le Mlv utilisant des émissions souveraines Africaines comme collatéral. Aussi, ajoute-t-elle, le Mlv sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital.
La Cea renseigne dans la foulée qu’une première transaction qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un montant de 200 millions de dollars américains est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels qu’Amundi. Cette transaction sera financée par Afreximbank.
« Le Mlv a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les obligations souveraines vertes et Odd. », informe le document. Qui ajoute quel lancé dans le contexte de la Cop 26, le Mlv va ainsi permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines Odd et de celles liées à des enjeux climatiques émises par les pays africains, ce qui pourra accroître de façon majeure le volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables.
La part des obligations durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs Odd, relève le document.
La Cea fait savoir que le Mlv devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Pour elle, grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un montant estimé à onze (11) milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années.
Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le Mlv devrait lever 3 milliards de dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (Dts) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le Fmi de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 août 2021.
« Le Mlv a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. », précise la Cea. Avant de signaler que les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide.
Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées, renseigne le texte. Qui confie enfin que le Mlv sera supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement.
Bassirou MBAYE