Dans un discours prononcé ce mercredi, lors de la 7ème conférence annuelle de la Fondation RES4Africa sur le thème, «Surmonter le déficit de l’accès à l’énergie en Afrique», Vera Songwe dit : «Nous devons relever le défi énergétique de l’Afrique avec un agenda urgent, audacieux et ambitieux».
«Les politiques et les ambitions actuelles sur le continent ne suffisent pas. Selon les estimations, à ce rythme, nous aurons toujours le même nombre de personnes sans accès à l’électricité aujourd’hui et encore plus de personnes sans accès à des solutions de cuisson propres d’ici 2030».
Songwe dit que les grandes tendances sur le continent, notamment la croissance démographique, l’augmentation de la classe moyenne, l’industrialisation, le changement climatique, l’urbanisation rapide et la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) entraîneront une augmentation significative de la demande en énergie.
« Nous avons besoin de beaucoup d’électricité et de chaleur pour produire les biens dont nous avons besoin pour commercer dans le cadre de la Zone de libre-échange et pour alimenter les services nécessaires à pourvoir », informe-t-elle.
Vera Songwe indique qu’il est inacceptable que, dans de nombreux pays africains à faible taux d’accès à l’électricité, l’énergie générée ne soit pas entièrement consommée en raison de l’absence de transmission et d’alimentation, où le besoin s’en fait ressentir ou une situation où les familles vivent dans le noir sous les lignes de transmission parce que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser tomber la ligne pour alimenter leur vie».
Une alimentation peu fiable, de mauvaise qualité et coûteuse est la norme dans la plupart des pays africains.
«Cette situation entrave et continuera d’entraver la compétitivité des industries de biens négociables du continent», affirme Mme Songwe, ajoutant qu’une volonté politique et un leadership transformationnel sont nécessaires pour mener à bien le programme énergétique.
Elle propose un schéma directeur pour des politiques novatrices, claires et cohérentes et une stabilité réglementaire, des modèles commerciaux et des incitations pour renforcer la confiance des investisseurs, entre autres approches.
À cet égard, la CEA procède à un examen des cadres de politique et de réglementation en Afrique, y compris un soutien spécifique par pays en fonction de la demande.
Songwe affirme que l’Afrique doit investir dans la mise en place d’institutions crédibles et de capacités humaines et institutionnelles pour la planification des investissements énergétiques. L’Institut de développement économique et de planification de la CEA (IDEP) aide les États membres dans cet effort.
«Il nous faut être plus ambitieux pour dynamiser le développement de l’Afrique si nous construisons de solides partenariats d’action afin de garantir de bons modèles gagnant-gagnant de partenariats public-privé ; et ce dans le but de financer la transformation de l’énergie verte pour l’Afrique que nous voulons d’ici 2063», révèle-t-elle.
Songwe dit que le partenariat entre la CEA et la Fondation RES4Africa, entre autres, « n’est pas simplement un partenariat où nous nous rencontrons et avons des conversations, mais un qui traduit des idées en actions pour une Afrique où personne n’est laissé pour compte en matière d’accès à l’énergie ».
Selon Antonio Cammisecra, Président de la Fondation RES4Africa et PDG de Enel Green Power, « la tenue de la conférence annuelle en Afrique offre une occasion unique de consolider et d’étendre le dialogue bien établi de RES4Africa aux principaux acteurs des secteurs public et privé, des institutions multilatérales et des Organisations de la société civile œuvrant pour accélérer l’accès à une énergie propre, fondement d’un développement inclusif et durable en Afrique ».
L’évènement de cette année est organisé en coopération avec la Commission de l’Union africaine, l’IRENA et la CEA avec le soutien du Gouvernement éthiopien.
Plus de 200 participants assistent à la conférence où il est question d’identifier les priorités stratégiques pour développer les énergies renouvelables à travers l’Afrique afin de combler les déficits d’accès à l’énergie.
Pathé TOURE
«Les politiques et les ambitions actuelles sur le continent ne suffisent pas. Selon les estimations, à ce rythme, nous aurons toujours le même nombre de personnes sans accès à l’électricité aujourd’hui et encore plus de personnes sans accès à des solutions de cuisson propres d’ici 2030».
Songwe dit que les grandes tendances sur le continent, notamment la croissance démographique, l’augmentation de la classe moyenne, l’industrialisation, le changement climatique, l’urbanisation rapide et la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) entraîneront une augmentation significative de la demande en énergie.
« Nous avons besoin de beaucoup d’électricité et de chaleur pour produire les biens dont nous avons besoin pour commercer dans le cadre de la Zone de libre-échange et pour alimenter les services nécessaires à pourvoir », informe-t-elle.
Vera Songwe indique qu’il est inacceptable que, dans de nombreux pays africains à faible taux d’accès à l’électricité, l’énergie générée ne soit pas entièrement consommée en raison de l’absence de transmission et d’alimentation, où le besoin s’en fait ressentir ou une situation où les familles vivent dans le noir sous les lignes de transmission parce que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser tomber la ligne pour alimenter leur vie».
Une alimentation peu fiable, de mauvaise qualité et coûteuse est la norme dans la plupart des pays africains.
«Cette situation entrave et continuera d’entraver la compétitivité des industries de biens négociables du continent», affirme Mme Songwe, ajoutant qu’une volonté politique et un leadership transformationnel sont nécessaires pour mener à bien le programme énergétique.
Elle propose un schéma directeur pour des politiques novatrices, claires et cohérentes et une stabilité réglementaire, des modèles commerciaux et des incitations pour renforcer la confiance des investisseurs, entre autres approches.
À cet égard, la CEA procède à un examen des cadres de politique et de réglementation en Afrique, y compris un soutien spécifique par pays en fonction de la demande.
Songwe affirme que l’Afrique doit investir dans la mise en place d’institutions crédibles et de capacités humaines et institutionnelles pour la planification des investissements énergétiques. L’Institut de développement économique et de planification de la CEA (IDEP) aide les États membres dans cet effort.
«Il nous faut être plus ambitieux pour dynamiser le développement de l’Afrique si nous construisons de solides partenariats d’action afin de garantir de bons modèles gagnant-gagnant de partenariats public-privé ; et ce dans le but de financer la transformation de l’énergie verte pour l’Afrique que nous voulons d’ici 2063», révèle-t-elle.
Songwe dit que le partenariat entre la CEA et la Fondation RES4Africa, entre autres, « n’est pas simplement un partenariat où nous nous rencontrons et avons des conversations, mais un qui traduit des idées en actions pour une Afrique où personne n’est laissé pour compte en matière d’accès à l’énergie ».
Selon Antonio Cammisecra, Président de la Fondation RES4Africa et PDG de Enel Green Power, « la tenue de la conférence annuelle en Afrique offre une occasion unique de consolider et d’étendre le dialogue bien établi de RES4Africa aux principaux acteurs des secteurs public et privé, des institutions multilatérales et des Organisations de la société civile œuvrant pour accélérer l’accès à une énergie propre, fondement d’un développement inclusif et durable en Afrique ».
L’évènement de cette année est organisé en coopération avec la Commission de l’Union africaine, l’IRENA et la CEA avec le soutien du Gouvernement éthiopien.
Plus de 200 participants assistent à la conférence où il est question d’identifier les priorités stratégiques pour développer les énergies renouvelables à travers l’Afrique afin de combler les déficits d’accès à l’énergie.
Pathé TOURE