M. Corre intervenait lundi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il prend part à un atelier de deux jours sur le renforcement de capacités des parlementaires sénégalais sur les énergies renouvelables, à l’initiative du Parlement du climat, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), l’Union européenne (UE) et le GIZ (Coopération allemande). ‘’C’est pour cette raison que nous voulons aider les parlementaires sénégalais à maîtriser ce sujet, afin de pouvoir renforcer leurs capacités d’agir et de pouvoir introduire des (propositions) de loi pour soutenir véritablement la politique des énergies renouvelables. Les parlementaires ont la potentialité de relever les défis liés aux changements climatiques dont on voit, tous les jours, les méfaits’’, a expliqué M. Corre. Le Sénégal subit ‘’des phénomènes météorologiques extrêmes’’ et les énergies renouvelables peuvent aider à juguler cette situation, a-t-il souligné. Les énergies renouvelables n’émettent pas de gaz à effet de serre et ont la potentialité de maîtriser le problème lié aux défis de l’approvisionnement d’énergie pour tous, a-t-il dit. ‘’Les énergies renouvelables sont plus propres, plus fiables et beaucoup moins chers’’, a ajouté James Corre.
Les organisateurs de cet atelier de formation ont rappelé la nécessité d'aider les parlementaires des pays comme le Sénégal à recourir aux énergies renouvelables par des super-réseaux énergétiques et des mini-réseaux. Il s'agira aussi d'aider les parlementaires à faire adopter ‘’des politiques sensibles aux énergies renouvelables et attractives’’ vis-à-vis du secteur privé, entre autres. Aussi faudrait-il faire accepter aux Etats qu’un certain nombre de pourcentage de leur budget soit accordé aux énergies renouvelables. Dès lors, il paraît urgent, à leur avis, de bâtir une stratégie en vue d’arriver à faire prendre en charge par les parlementaires le processus devant leur permettre de définir et faire adopter par les gouvernements des pays concernés les politiques appropriées. Pour ce faire, ils ont indiqué que le premier acte à prendre est le renforcement des capacités des parlementaires sur les technologies d’énergies renouvelables.
De son côté, le député Abdou Mbow a relevé la récente création d’un ministère chargé exclusivement de l’Energie au Sénégal qui, selon lui, répond à un souci du chef de l'Etat, Macky Sall, de faire de ce secteur ‘’une super priorité’’. ‘’Le président de la République est convaincu que nous ne pouvons pas développer le Sénégal sans pour autant avoir de l’énergie à suffisance. Nous avons toujours vu, avec l’ancien régime, nos prédécesseurs, en voulant résoudre le problème d’énergie, en prenant l’argent du pays pour le mettre dans le secteur, sans être en mesure d’apporter de véritables solutions’’, a-t-il affirmé le parlementaire. M. Mbow, secrétaire élu à l’Assemblée nationale, a indiqué qu'‘’une loi d’orientation sur les énergies renouvelables a été votée et a été accompagnée par deux décrets d’application’’. ‘’Mais jusqu’ici, a-t-il noté, elle n’a pas été appliquée sur le terrain et beaucoup de Sénégalais ne savent même pas qu’est-ce que c’est une énergie renouvelable.’’ Environ 75% des gaz à effet de serre sont causés par la combustion de combustibles fossiles. Les spécialistes de la question estiment qu’il faut remplacer en grande partie le pétrole et le charbon par une énergie illimitée que sont le vent, l’eau, la forêt, la biomasse, entre autres.
APS
Les organisateurs de cet atelier de formation ont rappelé la nécessité d'aider les parlementaires des pays comme le Sénégal à recourir aux énergies renouvelables par des super-réseaux énergétiques et des mini-réseaux. Il s'agira aussi d'aider les parlementaires à faire adopter ‘’des politiques sensibles aux énergies renouvelables et attractives’’ vis-à-vis du secteur privé, entre autres. Aussi faudrait-il faire accepter aux Etats qu’un certain nombre de pourcentage de leur budget soit accordé aux énergies renouvelables. Dès lors, il paraît urgent, à leur avis, de bâtir une stratégie en vue d’arriver à faire prendre en charge par les parlementaires le processus devant leur permettre de définir et faire adopter par les gouvernements des pays concernés les politiques appropriées. Pour ce faire, ils ont indiqué que le premier acte à prendre est le renforcement des capacités des parlementaires sur les technologies d’énergies renouvelables.
De son côté, le député Abdou Mbow a relevé la récente création d’un ministère chargé exclusivement de l’Energie au Sénégal qui, selon lui, répond à un souci du chef de l'Etat, Macky Sall, de faire de ce secteur ‘’une super priorité’’. ‘’Le président de la République est convaincu que nous ne pouvons pas développer le Sénégal sans pour autant avoir de l’énergie à suffisance. Nous avons toujours vu, avec l’ancien régime, nos prédécesseurs, en voulant résoudre le problème d’énergie, en prenant l’argent du pays pour le mettre dans le secteur, sans être en mesure d’apporter de véritables solutions’’, a-t-il affirmé le parlementaire. M. Mbow, secrétaire élu à l’Assemblée nationale, a indiqué qu'‘’une loi d’orientation sur les énergies renouvelables a été votée et a été accompagnée par deux décrets d’application’’. ‘’Mais jusqu’ici, a-t-il noté, elle n’a pas été appliquée sur le terrain et beaucoup de Sénégalais ne savent même pas qu’est-ce que c’est une énergie renouvelable.’’ Environ 75% des gaz à effet de serre sont causés par la combustion de combustibles fossiles. Les spécialistes de la question estiment qu’il faut remplacer en grande partie le pétrole et le charbon par une énergie illimitée que sont le vent, l’eau, la forêt, la biomasse, entre autres.
APS