Dans ce cadre, une poignée de pays seulement ont présenté des engagements jugés suffisants par les ONG. L’Ethiopie et le Maroc figurent parmi ces bons élèves.
L’Ethiopie a en effet annoncé un objectif très ambitieux de réduction de 64% de ses émissions de GES d’ici à 2030 par rapport au niveau où le conduirait la tendance actuelle, accompagné d’une forte accélération vers les énergies renouvelables.
Le Maroc, pays-hôte de la COP 22 l’an prochain, s’est, quant à lui, s’engagé à réduire de 13% ses émissions de GES d’ici à 2030. Il affirme pouvoir aller jusqu’à une baisse de 32% avec un appui financier international, via notamment le Fonds vert pour le climat, et s’engage sur une production d’électricité à 50% issue des énergies renouvelables d’ici à 2025.
Les ONG ont aussi salué la contribution du Costa Rica, qui s’engage à une économie neutre en carbone d’ici à 2021, et une baisse de 25% de ses émissions de GES par rapport à 2012 et d’ici à 2030. Le tout sans conditionner cette annonce à des aides financières extérieures.
La bonne surprise est venue aussi du Brésil qui a mis sur la table «des ambitions beaucoup plus fortes qu’espéré». Ce pays membre du groupe des BRICS prévoit une baisse de 45% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005, et annonce un triplement de la part des énergies renouvelables d’ici à 2030.
Les engagements des pays les plus pollueurs ont été cependant jugés globalement en deçà des attentes. La Chine, premier émetteur mondial de GES (environ 1/4 des émissions), s'est engagée, pour la première fois, à réduire de 60 à 65% son intensité carbone (émissions de CO2 rapportées à la croissance) en 2030 par rapport à 2005.
Les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines.
Début mars, l'Union européenne (environ 10% des émissions, 3e rang) a été la première à transmettre son plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990. Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays pourraient améliorer leurs contributions, souligne la Fondation Hulot, tandis que le pôle de recherche Climate Action Tracker juge ce niveau d'engagement moyen.
L'Inde a promis de réduire son intensité carbone de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions. Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020).
A noter que le Koweït, le Nigeria et le Venezuela comptent parmi les pays pétroliers qui n’ont pas encore présenté des engagements de réduction de GES à l’ONU.
Ecofin
L’Ethiopie a en effet annoncé un objectif très ambitieux de réduction de 64% de ses émissions de GES d’ici à 2030 par rapport au niveau où le conduirait la tendance actuelle, accompagné d’une forte accélération vers les énergies renouvelables.
Le Maroc, pays-hôte de la COP 22 l’an prochain, s’est, quant à lui, s’engagé à réduire de 13% ses émissions de GES d’ici à 2030. Il affirme pouvoir aller jusqu’à une baisse de 32% avec un appui financier international, via notamment le Fonds vert pour le climat, et s’engage sur une production d’électricité à 50% issue des énergies renouvelables d’ici à 2025.
Les ONG ont aussi salué la contribution du Costa Rica, qui s’engage à une économie neutre en carbone d’ici à 2021, et une baisse de 25% de ses émissions de GES par rapport à 2012 et d’ici à 2030. Le tout sans conditionner cette annonce à des aides financières extérieures.
La bonne surprise est venue aussi du Brésil qui a mis sur la table «des ambitions beaucoup plus fortes qu’espéré». Ce pays membre du groupe des BRICS prévoit une baisse de 45% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005, et annonce un triplement de la part des énergies renouvelables d’ici à 2030.
Les engagements des pays les plus pollueurs ont été cependant jugés globalement en deçà des attentes. La Chine, premier émetteur mondial de GES (environ 1/4 des émissions), s'est engagée, pour la première fois, à réduire de 60 à 65% son intensité carbone (émissions de CO2 rapportées à la croissance) en 2030 par rapport à 2005.
Les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines.
Début mars, l'Union européenne (environ 10% des émissions, 3e rang) a été la première à transmettre son plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990. Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays pourraient améliorer leurs contributions, souligne la Fondation Hulot, tandis que le pôle de recherche Climate Action Tracker juge ce niveau d'engagement moyen.
L'Inde a promis de réduire son intensité carbone de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions. Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020).
A noter que le Koweït, le Nigeria et le Venezuela comptent parmi les pays pétroliers qui n’ont pas encore présenté des engagements de réduction de GES à l’ONU.
Ecofin