"Depuis que la Cour des comptes existe, ce sont les mêmes manquements qui reviennent. C'est la non-observation des règles édictées sur le plan législatif et réglementaire, parce que les gens ne tirent pas les enseignements des observations que nous faisons", a dit le chef de la Cour suprême. Il remettait le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes au président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
"L’objectif recherché, à travers ces contrôles, c’est d’asseoir une bonne gestion [...] Il y a toujours des manquements que nous qualifions de fautes de gestion. C'est généralement le non-respect des procédures budgétaires et comptables", a expliqué M. Sarr. Il s'agit aussi de manquements résultant du "non-respect des dispositions du Code des marchés publics avec, particulièrement, un défaut d’appel à la concurrence, des marchés passés par entente directe, et le fractionnement des marchés", a-t-il ajouté.
Il a signalé "l’absence de sincérité des budgets des collectivités locales, la gestion financière sans respect de la réglementation, et la propension des collectivités locales à ne pas assumer leurs responsabilités" en matière budgétaire. Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes concerne la gestion de l'Aéroport Léopol Sédar Senghor, du Stade Demba Diop de Dakar, de l'Ecole nationale d’administration (ENA) et du Projet de construction de logements sociaux (Plan "Jaxaay").
Sont aussi concernés des établissements publics de santé, l'organisation des voyages d’études par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, mais aussi le Port autonome de Dakar (PAD), la SSPP Le Soleil et la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO).
"La Cour suprême est un pivot dans la gouvernance" au Sénégal, a dit Moustapha Niasse, souhaitant que les établissements publics s'éloignent "des sentiers dangereux de la mal gouvernance financière''.
APS
"L’objectif recherché, à travers ces contrôles, c’est d’asseoir une bonne gestion [...] Il y a toujours des manquements que nous qualifions de fautes de gestion. C'est généralement le non-respect des procédures budgétaires et comptables", a expliqué M. Sarr. Il s'agit aussi de manquements résultant du "non-respect des dispositions du Code des marchés publics avec, particulièrement, un défaut d’appel à la concurrence, des marchés passés par entente directe, et le fractionnement des marchés", a-t-il ajouté.
Il a signalé "l’absence de sincérité des budgets des collectivités locales, la gestion financière sans respect de la réglementation, et la propension des collectivités locales à ne pas assumer leurs responsabilités" en matière budgétaire. Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes concerne la gestion de l'Aéroport Léopol Sédar Senghor, du Stade Demba Diop de Dakar, de l'Ecole nationale d’administration (ENA) et du Projet de construction de logements sociaux (Plan "Jaxaay").
Sont aussi concernés des établissements publics de santé, l'organisation des voyages d’études par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, mais aussi le Port autonome de Dakar (PAD), la SSPP Le Soleil et la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO).
"La Cour suprême est un pivot dans la gouvernance" au Sénégal, a dit Moustapha Niasse, souhaitant que les établissements publics s'éloignent "des sentiers dangereux de la mal gouvernance financière''.
APS