Faire en sorte qu’on maitrise les éléments déterminants de la performance des entreprises de l’Afrique Francophone pour apporter des correctifs si nécessaires est le but recherché par le Laboratoire de Recherche Economique et Monétaire (LAREM) en projetant un programme de recherche sur la performance des entreprises de l’Afrique francophones. Selon le professeur Seydi Ababacar Dieng, directeur du LAREM, en Afrique, « il ya plusieurs dispositifs qui ont été mis en place par les gouvernements pour appuyer les PME ». Car, conscient que dans tous les pays du monde « les PME sont les plus dynamiques en terme de création de richesse et en termes de création d’emplois » affirme-t-il. Cependant, le constat est que « nos pays francophones sont à la traine par rapport à la performance des pays anglophones » révèle-t-il. Il s’agit dans cette étude de faire « un diagnostique et un état des lieux par rapport aux différents dispositifs qui ont été mis en place pour ces PME » indique le Pr Dieng. Il doit permettre également de déceler « quels sont les facteurs bloquants de nos entreprises » dans les trois dimensions à savoir « l’utilisation ou non des TIC, les normes sociales et les capacités managériales » poursuit-il.
Sur ce point, Monsieur Kandioura Dramé enseignant chercheur et membre de l’équipe du Sénégal souligne que cette recherche sur la performance des entreprises en Afrique subsaharienne francophone va mettre l’accent sur « le pouvoir explicatif de la combinaison de ces facteurs, à partir du cas de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Cameroun ». Pour Pr. Dramé, ce projet sera « une contribution du LAREM au développement des entreprises du Sénégal ». « Elle va contribuer dans la croissance économique, la réduction de la pauvreté par la création d’emplois et la distribution de revenus » renseigne-t-il. L’objectif principal est d’identifier avec beaucoup de précision « les différents facteurs qui influencent positivement ou négativement cette performance afin de pouvoir mettre à la disposition des différents partenaires publics et privés des outils qui leurs permettraient d’agir avec précision » indique Pr. Dramé. Il précise que la particularité de cette étude est de fournir « des résultats empiriques qui permettront aux décideurs d’avoirs des politiques bien ciblés et bien encadrés ».
Il s’agira durant cette journée d’évaluer l’effet combiné de ces indicateurs sur la performance (économique et technique) des entreprises selon le genre et de déterminer les différences entre pays et par secteurs. A cet effet, des recommandations seront faites aux acteurs clés de la promotion des secteurs modernes et informels en Afrique Subsaharienne, en vue de contribuer à la relance du processus d’industrialisation et de garantir ainsi une croissance durable profitable aux pays pauvres par la création d’emplois et la distribution de revenus.
Amy Diallo
Sur ce point, Monsieur Kandioura Dramé enseignant chercheur et membre de l’équipe du Sénégal souligne que cette recherche sur la performance des entreprises en Afrique subsaharienne francophone va mettre l’accent sur « le pouvoir explicatif de la combinaison de ces facteurs, à partir du cas de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Cameroun ». Pour Pr. Dramé, ce projet sera « une contribution du LAREM au développement des entreprises du Sénégal ». « Elle va contribuer dans la croissance économique, la réduction de la pauvreté par la création d’emplois et la distribution de revenus » renseigne-t-il. L’objectif principal est d’identifier avec beaucoup de précision « les différents facteurs qui influencent positivement ou négativement cette performance afin de pouvoir mettre à la disposition des différents partenaires publics et privés des outils qui leurs permettraient d’agir avec précision » indique Pr. Dramé. Il précise que la particularité de cette étude est de fournir « des résultats empiriques qui permettront aux décideurs d’avoirs des politiques bien ciblés et bien encadrés ».
Il s’agira durant cette journée d’évaluer l’effet combiné de ces indicateurs sur la performance (économique et technique) des entreprises selon le genre et de déterminer les différences entre pays et par secteurs. A cet effet, des recommandations seront faites aux acteurs clés de la promotion des secteurs modernes et informels en Afrique Subsaharienne, en vue de contribuer à la relance du processus d’industrialisation et de garantir ainsi une croissance durable profitable aux pays pauvres par la création d’emplois et la distribution de revenus.
Amy Diallo