‘’Au Sénégal, la pêche artisanale constitue un levier important dans la satisfaction de la demande en produits halieutiques, dans la création d’emplois’’, a-t-il notamment dit, ajoutant que le sous-secteur de la pêche participe à hauteur de 3,2% du produit intérieur brut (PIB) et joue un rôle clé dans la nutrition et la sécurité, en assurant près de 70% des apports en protéines d’origine animale.
Il s’exprimant lundi à Dakar, à l’occasion d’un atelier national de réflexion et de sensibilisation sur les Directives volontaires pour une pêche artisanale durable du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), initiées dans un contexte de sécurité alimentaire, de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et d’adaptation ou d’atténuation aux effets néfastes des changements climatiques.
Cette rencontre est organisée à l’initiative de la DPM, du Conseil interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) et la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA).
‘’La FAO accompagne depuis de nombreuses années des initiatives soutenant ce secteur primordial, en phase avec ses objectifs stratégiques et en s’inscrivant dans les objectifs de développement durable (ODD)’’, a rappelé Reda Lebtahi.
Pour l’atteinte de ces objectifs, notamment l’ODD 1 qui vise l’élimination de la faim, de l’insécurité alimentaire et la malnutrition, la FAO soutient des programmes en faveur de l’amélioration de la gouvernance par l’élaboration et l’adoption d’outils et de directives d’appui à la gouvernance aux niveaux national, régional et global.
‘’Les Directives visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale, dans le contexte de sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté, fournissent notamment une orientation sur l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, de la législation et des cadres juridiques et institutionnels en faveur de la durabilité de la pêche artisanale au niveau social, économique et environnemental’’, a dit Reda Lebtahi.
Au Sénégal, la FAO a également accompagné l’élaboration de la Lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA) sur la période 2016-2022 et du Plan national d’adaptation du secteur de la pêche et de l’aquaculture face au changement climatique (PNA-Pêche), premier du genre dans la région ouest-africaine.
‘’Ces documents s’inspirent, dans une démarche d’appropriation, des principes directeurs et des recommandations des Directives volontaires sur la pêche artisanale, notamment la reconnaissance du rôle primordial des femmes dans la pêche artisanale et la nécessité d’un traitement préférentiel, afin de parvenir à une situation de revenus équitables’’, a-t-il fait valoir.
Ces principes directeurs et recommandations des Directives volontaires sur la pêche artisanale met également en exergue la nécessité pour l’Etat de veiller à ce que la promotion du commerce international du poisson et de la production destinée à l’exportation ne porte pas préjudice à la satisfaction des besoins institutionnels des populations et d’élaborer des politiques et des plans pour faire face au changement climatique dans le secteur de la pêche artisanale.
‘’La FAO, au Sénégal, promeut aussi la diffusion et l’opérationnalisation de ces Directives pour une gouvernance responsables des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire, avec l’appui soutenu de la coopération italienne’’, a-t-il ajouté.
Serigne Makhtar Fall
Il s’exprimant lundi à Dakar, à l’occasion d’un atelier national de réflexion et de sensibilisation sur les Directives volontaires pour une pêche artisanale durable du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), initiées dans un contexte de sécurité alimentaire, de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et d’adaptation ou d’atténuation aux effets néfastes des changements climatiques.
Cette rencontre est organisée à l’initiative de la DPM, du Conseil interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS) et la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA).
‘’La FAO accompagne depuis de nombreuses années des initiatives soutenant ce secteur primordial, en phase avec ses objectifs stratégiques et en s’inscrivant dans les objectifs de développement durable (ODD)’’, a rappelé Reda Lebtahi.
Pour l’atteinte de ces objectifs, notamment l’ODD 1 qui vise l’élimination de la faim, de l’insécurité alimentaire et la malnutrition, la FAO soutient des programmes en faveur de l’amélioration de la gouvernance par l’élaboration et l’adoption d’outils et de directives d’appui à la gouvernance aux niveaux national, régional et global.
‘’Les Directives visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale, dans le contexte de sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté, fournissent notamment une orientation sur l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, de la législation et des cadres juridiques et institutionnels en faveur de la durabilité de la pêche artisanale au niveau social, économique et environnemental’’, a dit Reda Lebtahi.
Au Sénégal, la FAO a également accompagné l’élaboration de la Lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA) sur la période 2016-2022 et du Plan national d’adaptation du secteur de la pêche et de l’aquaculture face au changement climatique (PNA-Pêche), premier du genre dans la région ouest-africaine.
‘’Ces documents s’inspirent, dans une démarche d’appropriation, des principes directeurs et des recommandations des Directives volontaires sur la pêche artisanale, notamment la reconnaissance du rôle primordial des femmes dans la pêche artisanale et la nécessité d’un traitement préférentiel, afin de parvenir à une situation de revenus équitables’’, a-t-il fait valoir.
Ces principes directeurs et recommandations des Directives volontaires sur la pêche artisanale met également en exergue la nécessité pour l’Etat de veiller à ce que la promotion du commerce international du poisson et de la production destinée à l’exportation ne porte pas préjudice à la satisfaction des besoins institutionnels des populations et d’élaborer des politiques et des plans pour faire face au changement climatique dans le secteur de la pêche artisanale.
‘’La FAO, au Sénégal, promeut aussi la diffusion et l’opérationnalisation de ces Directives pour une gouvernance responsables des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire, avec l’appui soutenu de la coopération italienne’’, a-t-il ajouté.
Serigne Makhtar Fall