« L’État du Sénégal, par le biais de l’ARTP, et en étroite collaboration avec les employeurs et les travailleurs du secteur, devrait créer un environnement propice au progrès et au développement des TIC à partir d’un grand débat national ». C’est la conviction des membres du Comité exécutif national (CEN) du SYTS, réunis ce week-end à Saly, dans le cadre de leurs assises qui avait pour thème : « Des travailleurs motivés dans une entreprise pérenne ».
L’expiration de la Convention de Concession de service public d’Orange sur la SONATEL a été au cœur des préoccupations du CEN du SYTS. Pour le secrétaire général du SYTS, « l’État se doit de préparer la fin de la convention de concession prévue en juillet 2017 à la suite d’une grande concertation nationale qui intègre une bonne prise en charge des menaces et des opportunité liées aux profondes mutations technologiques ». Babacar Sarr et ses camarades ont invité l’État à bien gérer cette question très importante afin de sauvegarder cette entreprise qui fait aujourd’hui la fierté du Sénégal. Le CEN a également posé la problématique des licences de génération. Les syndicalistes ont dit ne pas comprendre qu’un opérateur détenant une licence globale de télécoms se voit obligé à chaque fois de demander une licence dans le cadre d’une évolution des TIC. « Hier, nous avons demandé et obtenu une licence à coût de milliards, aujourd’hui, l’État veut nous réclamer une licence avec la 4G à coût de milliards et demain pour la 5G, 6G et 7G », s’est-il interrogé. « On peut comprendre que l’État soit dans une dynamique de chercher des moyens pour mener à bien son développement. Nous sommes preneurs, parce que la SONATEL doit renforcer et participer au développement et la souveraineté économique de ce pays, renforcer sa participation, mais c’est une question de principe », a-t-il indiqué.
Le CEN du SYTS n’a pas manqué de témoigner de tout son soutien leurs camarades de l’opérateur de téléphonie mobile « TIGO », victimes de l’externalisation de leurs activités. « Cela constitue une très grande menace parce que tout opérateur des télécommunications à un cahier des charges. Mais on ne peut pas comprendre qu’un opérateur de téléphonie qui a ce cahier des charges puisse externaliser ses activités. C’est un manque de responsabilité, une fuite en avant », a déploré M. Sarr, jugeant cette situation inacceptable. « Nous ne pouvons pas l’accepter, parce que c’est contre l’emploi des travailleurs au niveau de cette entreprise où on parle de transfert de personnels. Cela n’existe pas dans notre législation. On peut comprendre un détachement, mais il est inacceptable de transférer des salariés d’une entreprise vers une autre », a-t-il dit.
Abdourahmane DIEYE
L’expiration de la Convention de Concession de service public d’Orange sur la SONATEL a été au cœur des préoccupations du CEN du SYTS. Pour le secrétaire général du SYTS, « l’État se doit de préparer la fin de la convention de concession prévue en juillet 2017 à la suite d’une grande concertation nationale qui intègre une bonne prise en charge des menaces et des opportunité liées aux profondes mutations technologiques ». Babacar Sarr et ses camarades ont invité l’État à bien gérer cette question très importante afin de sauvegarder cette entreprise qui fait aujourd’hui la fierté du Sénégal. Le CEN a également posé la problématique des licences de génération. Les syndicalistes ont dit ne pas comprendre qu’un opérateur détenant une licence globale de télécoms se voit obligé à chaque fois de demander une licence dans le cadre d’une évolution des TIC. « Hier, nous avons demandé et obtenu une licence à coût de milliards, aujourd’hui, l’État veut nous réclamer une licence avec la 4G à coût de milliards et demain pour la 5G, 6G et 7G », s’est-il interrogé. « On peut comprendre que l’État soit dans une dynamique de chercher des moyens pour mener à bien son développement. Nous sommes preneurs, parce que la SONATEL doit renforcer et participer au développement et la souveraineté économique de ce pays, renforcer sa participation, mais c’est une question de principe », a-t-il indiqué.
Le CEN du SYTS n’a pas manqué de témoigner de tout son soutien leurs camarades de l’opérateur de téléphonie mobile « TIGO », victimes de l’externalisation de leurs activités. « Cela constitue une très grande menace parce que tout opérateur des télécommunications à un cahier des charges. Mais on ne peut pas comprendre qu’un opérateur de téléphonie qui a ce cahier des charges puisse externaliser ses activités. C’est un manque de responsabilité, une fuite en avant », a déploré M. Sarr, jugeant cette situation inacceptable. « Nous ne pouvons pas l’accepter, parce que c’est contre l’emploi des travailleurs au niveau de cette entreprise où on parle de transfert de personnels. Cela n’existe pas dans notre législation. On peut comprendre un détachement, mais il est inacceptable de transférer des salariés d’une entreprise vers une autre », a-t-il dit.
Abdourahmane DIEYE