Perspectives mondiales et priorités
1. L’expansion mondiale reste vigoureuse. La croissance devrait être régulière à court terme et modérée par la suite. Cependant, la reprise est de plus en plus inégale, et certains des risques qui avaient été mentionnés précédemment se sont matérialisés en partie. Globalement, les perspectives ont de plus en plus de chances d’être révisées à la baisse du fait des fortes tensions commerciales et des préoccupations géopolitiques persistantes, qui s’accompagnent d’un durcissement des conditions financières affectant tout particulièrement de nombreux pays émergents et pays en développement. L’incertitude quant aux politiques à mener, les dettes élevées au regard du passé, les vulnérabilités financières croissantes et les marges de manœuvre réduites pourraient affaiblir davantage la confiance et les perspectives de croissance.
2. Étant donné que la fenêtre de tir se réduit, nous agirons promptement pour promouvoir des politiques et des réformes visant à protéger l’expansion, à atténuer les risques, à reconstituer des marges de manœuvre, à accroître la résilience et à rehausser les perspectives de croissance à moyen terme au profit de tous. La politique budgétaire doit reconstituer les amortisseurs, selon les besoins ; être souple et propice à la croissance ; éviter la procyclicité ; et accroître la qualité des infrastructures et des qualifications de la main-d’œuvre, tout en veillant à ce que la dette publique se trouve sur une trajectoire viable. En accord avec leurs mandats et compte tenu des risques pesant sur la stabilité financière, les banques centrales doivent maintenir une politique monétaire accommodante dans les pays où l’inflation est inférieure à l’objectif fixé, et la retirer progressivement, en s’appuyant sur une bonne communication et sur les données disponibles, dans les pays où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé ou s’en approche.
3. Des paramètres fondamentaux sains, des politiques bien conçues et un système monétaire international robuste sont nécessaires à la stabilité des taux de change, contribuant à une croissance et à un investissement vigoureux et durables. Un taux de change flexible peut amortir les chocs, dans les pays qui peuvent appliquer un tel régime. Nous reconnaissons qu’une volatilité excessive ou des mouvements désordonnés des taux de change peuvent avoir des implications négatives pour la stabilité économique et financière. Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives et nous n’établirons pas de cible de taux de change à des fins de concurrence.
4. Il est essentiel de faire avancer les réformes financières et structurelles pour élever la croissance potentielle et l’emploi, ainsi que pour renforcer la résilience, tout en apportant une aide concrète à ceux qui supportent le coût de l’ajustement. Nous soulignons qu’il importe d’achever et de mettre en œuvre les réformes du secteur financier dans les meilleurs délais, dans leur intégralité et de manière systématique, ainsi que d’en évaluer les effets. Nous surveillerons et combattrons, si nécessaire, les vulnérabilités financières et les risques qui voient le jour ; et, grâce à une coopération constante sur le plan de la réglementation, nous éviterons la fragmentation. Nous continuerons aussi d’adapter la réglementation aux changements structurels et de combler les déficits de données. Nous nous efforcerons de faire face aux difficultés liées aux changements démographiques et d’accroître l’inclusion afin de partager largement les gains tirés des progrès technologiques et de l’intégration économique. Nous nous emploierons ensemble à réduire les déséquilibres mondiaux de manière à favoriser une croissance mondiale durable.
5. Nous intensifierons notre coopération pour relever les défis communs. Nous reconnaissons qu’il est nécessaire de continuer à renforcer le dialogue et l’action afin d’atténuer les risques et d’améliorer la confiance dans le commerce international, notamment en ce qui concerne les moyens de mieux équiper l’OMC face aux défis d’aujourd’hui et de demain. Nous reconnaissons qu’il est essentiel, pour favoriser la croissance et l’emploi, de veiller à ce que les échanges de biens et de services et les investissements soient ouverts et équitables, et bénéficient à toutes les parties. Nous réaffirmons qu’il importe de mettre en pratique les conclusions du sommet du G20 à Hambourg sur le commerce. Nous encouragerons une plus grande ouverture au commerce, notamment dans les services et le commerce électronique. Nous continuerons d’œuvrer à l’établissement d’un système fiscal international équitable et moderne, et, le cas échéant, de nous attaquer aux questions de fiscalité et de concurrence soulevées notamment par la numérisation. Nous renforcerons notre collaboration pour exploiter les technologies financières de manière à accroître l’efficience et l’inclusion, tout en remédiant aux risques connexes, ainsi que pour nous attaquer aux sources et aux réseaux de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, au financement de la prolifération des ADM, à la corruption et aux autres flux financiers illicites.
6. Nous soutenons les efforts déployés en vue d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 (ODD). Étant donné la vulnérabilité croissante des pays à faible revenu liée à leur dette, nous œuvrons ensemble pour accroître la transparence de la dette, promouvoir des pratiques de financement viables de la part des débiteurs et des créanciers, tant publics que privés, et renforcer la coordination des créanciers dans les restructurations de dette, en s’appuyant sur les forums existants. Nous continuerons d’appuyer les efforts déployés par les pays pour accroître leur résilience face aux conséquences macroéconomiques des pandémies, de la cybercriminalité, du changement climatique, des catastrophes naturelles, des pénuries énergétiques, des conflits, des migrations, de l’afflux de réfugiés et d’autres crises humanitaires, ainsi que pour gérer ces conséquences.
Activités du FMI
7. Nous saluons le plan d’action mondial présenté par la directrice générale. Conformément à son mandat, le FMI continuera d’apporter son aide à ses pays membres et de collaborer avec d’autres entités aux fins suivantes :
8. Nous réaffirmons notre volonté de faire en sorte que le FMI reste une institution solide, reposant sur un système de quotes-parts et disposant de ressources adéquates, afin de préserver son rôle central au sein du dispositif mondial de sécurité financière. Nous sommes déterminés à achever la quinzième révision générale des quotes-parts et à arrêter une nouvelle formule de calcul en vue d’un réalignement des quotes-parts relatives qui conduira à une augmentation des parts des pays dynamiques conformément à leur poids relatif dans l’économie mondiale et donc, probablement, de la part des pays émergents et des pays en développement dans leur ensemble, tout en protégeant la participation et la représentation des pays membres les plus pauvres. Nous prenons note du rapport d’avancement qui a été soumis récemment au conseil des gouverneurs et nous appelons le conseil d’administration à avancer rapidement de manière à achever la quinzième révision générale des quotes-parts, conformément aux objectifs ci-dessus, d’ici les réunions de printemps de 2019 et au plus tard d’ici l’assemblée annuelle de 2019. Nous appelons à mettre en œuvre intégralement les réformes de la gouvernance de 2010.
9. Nous appelons le FMI à maintenir la haute qualité de son personnel et à redoubler d’efforts pour atteindre les repères fixés en matière de diversité pour 2020. Nous attendons avec intérêt l’achèvement en temps voulu de l’examen détaillé de la rémunération et des prestations. Nous souscrivons à un meilleur équilibre hommes-femmes au conseil d’administration.
10. Notre prochaine réunion aura lieu à Washington le 13 avril 2019.
1. L’expansion mondiale reste vigoureuse. La croissance devrait être régulière à court terme et modérée par la suite. Cependant, la reprise est de plus en plus inégale, et certains des risques qui avaient été mentionnés précédemment se sont matérialisés en partie. Globalement, les perspectives ont de plus en plus de chances d’être révisées à la baisse du fait des fortes tensions commerciales et des préoccupations géopolitiques persistantes, qui s’accompagnent d’un durcissement des conditions financières affectant tout particulièrement de nombreux pays émergents et pays en développement. L’incertitude quant aux politiques à mener, les dettes élevées au regard du passé, les vulnérabilités financières croissantes et les marges de manœuvre réduites pourraient affaiblir davantage la confiance et les perspectives de croissance.
2. Étant donné que la fenêtre de tir se réduit, nous agirons promptement pour promouvoir des politiques et des réformes visant à protéger l’expansion, à atténuer les risques, à reconstituer des marges de manœuvre, à accroître la résilience et à rehausser les perspectives de croissance à moyen terme au profit de tous. La politique budgétaire doit reconstituer les amortisseurs, selon les besoins ; être souple et propice à la croissance ; éviter la procyclicité ; et accroître la qualité des infrastructures et des qualifications de la main-d’œuvre, tout en veillant à ce que la dette publique se trouve sur une trajectoire viable. En accord avec leurs mandats et compte tenu des risques pesant sur la stabilité financière, les banques centrales doivent maintenir une politique monétaire accommodante dans les pays où l’inflation est inférieure à l’objectif fixé, et la retirer progressivement, en s’appuyant sur une bonne communication et sur les données disponibles, dans les pays où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé ou s’en approche.
3. Des paramètres fondamentaux sains, des politiques bien conçues et un système monétaire international robuste sont nécessaires à la stabilité des taux de change, contribuant à une croissance et à un investissement vigoureux et durables. Un taux de change flexible peut amortir les chocs, dans les pays qui peuvent appliquer un tel régime. Nous reconnaissons qu’une volatilité excessive ou des mouvements désordonnés des taux de change peuvent avoir des implications négatives pour la stabilité économique et financière. Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives et nous n’établirons pas de cible de taux de change à des fins de concurrence.
4. Il est essentiel de faire avancer les réformes financières et structurelles pour élever la croissance potentielle et l’emploi, ainsi que pour renforcer la résilience, tout en apportant une aide concrète à ceux qui supportent le coût de l’ajustement. Nous soulignons qu’il importe d’achever et de mettre en œuvre les réformes du secteur financier dans les meilleurs délais, dans leur intégralité et de manière systématique, ainsi que d’en évaluer les effets. Nous surveillerons et combattrons, si nécessaire, les vulnérabilités financières et les risques qui voient le jour ; et, grâce à une coopération constante sur le plan de la réglementation, nous éviterons la fragmentation. Nous continuerons aussi d’adapter la réglementation aux changements structurels et de combler les déficits de données. Nous nous efforcerons de faire face aux difficultés liées aux changements démographiques et d’accroître l’inclusion afin de partager largement les gains tirés des progrès technologiques et de l’intégration économique. Nous nous emploierons ensemble à réduire les déséquilibres mondiaux de manière à favoriser une croissance mondiale durable.
5. Nous intensifierons notre coopération pour relever les défis communs. Nous reconnaissons qu’il est nécessaire de continuer à renforcer le dialogue et l’action afin d’atténuer les risques et d’améliorer la confiance dans le commerce international, notamment en ce qui concerne les moyens de mieux équiper l’OMC face aux défis d’aujourd’hui et de demain. Nous reconnaissons qu’il est essentiel, pour favoriser la croissance et l’emploi, de veiller à ce que les échanges de biens et de services et les investissements soient ouverts et équitables, et bénéficient à toutes les parties. Nous réaffirmons qu’il importe de mettre en pratique les conclusions du sommet du G20 à Hambourg sur le commerce. Nous encouragerons une plus grande ouverture au commerce, notamment dans les services et le commerce électronique. Nous continuerons d’œuvrer à l’établissement d’un système fiscal international équitable et moderne, et, le cas échéant, de nous attaquer aux questions de fiscalité et de concurrence soulevées notamment par la numérisation. Nous renforcerons notre collaboration pour exploiter les technologies financières de manière à accroître l’efficience et l’inclusion, tout en remédiant aux risques connexes, ainsi que pour nous attaquer aux sources et aux réseaux de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, au financement de la prolifération des ADM, à la corruption et aux autres flux financiers illicites.
6. Nous soutenons les efforts déployés en vue d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 (ODD). Étant donné la vulnérabilité croissante des pays à faible revenu liée à leur dette, nous œuvrons ensemble pour accroître la transparence de la dette, promouvoir des pratiques de financement viables de la part des débiteurs et des créanciers, tant publics que privés, et renforcer la coordination des créanciers dans les restructurations de dette, en s’appuyant sur les forums existants. Nous continuerons d’appuyer les efforts déployés par les pays pour accroître leur résilience face aux conséquences macroéconomiques des pandémies, de la cybercriminalité, du changement climatique, des catastrophes naturelles, des pénuries énergétiques, des conflits, des migrations, de l’afflux de réfugiés et d’autres crises humanitaires, ainsi que pour gérer ces conséquences.
Activités du FMI
7. Nous saluons le plan d’action mondial présenté par la directrice générale. Conformément à son mandat, le FMI continuera d’apporter son aide à ses pays membres et de collaborer avec d’autres entités aux fins suivantes :
- Promouvoir un système monétaire et financier international résilient. Nous saluons les efforts qui continuent d’être déployés pour mener une évaluation rigoureuse, impartiale, franche et transparente des positions extérieures sur la base de méthodologies mises à jour. Nous saluons aussi les conseils du FMI pour aider les pays membres à faire face au volume et à l’instabilité des flux de capitaux, et nous appelons de nos vœux des efforts supplémentaires pour renforcer le dispositif mondial de sécurité financière, notamment en approfondissant la collaboration avec les arrangements financiers régionaux.
- Faciliter la recherche de solutions multilatérales aux problèmes mondiaux. Nous appelons le FMI à appuyer les efforts déployés pour atténuer les risques et renforcer la confiance dans le commerce, notamment par le biais de ses analyses macroéconomiques portant sur le commerce. Nous souhaitons que le FMI continue de jouer son rôle dans les questions relatives à la fiscalité internationale et à la mobilisation des ressources intérieures, notamment en participant à la plate-forme de collaboration sur les questions fiscales et en mettant en pratique son expérience relative aux stratégies de recettes à moyen terme. Nous notons avec satisfaction que les conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale ont avalisé le programme d’action de Bali sur les fintech qui rassemble des considérations importantes pour les dirigeants et la communauté internationale. Nous demandons au FMI d’appuyer les efforts visant à donner suite à ce programme, notamment en poursuivant les travaux sur les technologies financières, dont les crypto‑actifs. Dans les limites de son mandat, le FMI fournira des orientations sur la mise en œuvre, par ses pays membres, des stratégies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci.
- Aider les pays membres à accroître leur résilience et à améliorer leurs perspectives de croissance. Nous saluons l’engagement accru en matière de gouvernance, y compris la corruption, et la mise en œuvre du nouveau dispositif de gouvernance ; l’établissement d’un cadre stratégique pour l’action en matière de dépenses sociales ; ainsi que les travaux sur la puissance commerciale des entreprises, l’économie numérique, la gouvernance des infrastructures, l’évolution démographique, les questions de genre et les inégalités. Nous notons avec satisfaction que le FMI continue d’aider les pays touchés par les conflits et les crises liées aux réfugiés, et nous avons hâte de prendre connaissance de propositions visant à aider les pays vulnérables à accroître leur résilience aux catastrophes naturelles.
- Adapter les outils à l’évolution des besoins des pays membres. Nous attendons avec intérêt l’examen détaillé de la surveillance, prévu en 2020, de même que les examens de la conditionnalité des programmes, du programme d’évaluation du secteur financier, de la stratégie de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que de la politique relative aux pratiques de change multiples. Nous soutenons la poursuite des efforts visant à s’attaquer aux causes et aux conséquences de la baisse du nombre de relations de correspondants bancaires, ainsi qu’à aider les pays à traiter ces questions. Nous attendons également avec intérêt un renforcement de l’efficacité et de la responsabilisation de l’assistance technique et des formations offertes par le FMI, dans le contexte de l’examen en cours de la stratégie de développement des capacités.
- Renforcer la viabilité et la transparence de la dette. Nous attendons avec intérêt les examens du cadre de viabilité de la dette pour les pays ayant accès aux marchés et de la politique relative aux plafonds d’endettement. Nous demandons au FMI de continuer de collaborer avec ses pays membres pour renforcer les cadres budgétaires, améliorer les capacités de gestion de la dette et mettre en œuvre le nouveau cadre de viabilité de la dette pour les pays à faible revenu. Nous souscrivons à l’approche pluridimensionnelle du FMI et de la Banque mondiale qui consiste à collaborer avec les emprunteurs et les créanciers de manière à améliorer l’enregistrement, le suivi et la déclaration transparente des obligations relatives aux dettes publiques et privées, ainsi qu’aux efforts déployés pour renforcer la coordination des créanciers dans les restructurations de dette, en s’appuyant sur les forums existants.
- Aider les pays à faible revenu, ainsi que les pays fragiles et les pays de petite taille. Nous saluons l’examen des mécanismes en faveur des pays à faible revenu et les travaux en cours concernant les pays de petite taille. Nous adhérons à la déclaration de la directrice générale relative aux relations entre le FMI et les pays fragiles, et nous appelons à mettre en œuvre le plan de la direction dans son intégralité et en temps voulu, à la suite de l’évaluation menée récemment par le BIE. Nous sommes favorables à la poursuite des travaux et des analyses visant à aider les pays à atteindre les ODD.
8. Nous réaffirmons notre volonté de faire en sorte que le FMI reste une institution solide, reposant sur un système de quotes-parts et disposant de ressources adéquates, afin de préserver son rôle central au sein du dispositif mondial de sécurité financière. Nous sommes déterminés à achever la quinzième révision générale des quotes-parts et à arrêter une nouvelle formule de calcul en vue d’un réalignement des quotes-parts relatives qui conduira à une augmentation des parts des pays dynamiques conformément à leur poids relatif dans l’économie mondiale et donc, probablement, de la part des pays émergents et des pays en développement dans leur ensemble, tout en protégeant la participation et la représentation des pays membres les plus pauvres. Nous prenons note du rapport d’avancement qui a été soumis récemment au conseil des gouverneurs et nous appelons le conseil d’administration à avancer rapidement de manière à achever la quinzième révision générale des quotes-parts, conformément aux objectifs ci-dessus, d’ici les réunions de printemps de 2019 et au plus tard d’ici l’assemblée annuelle de 2019. Nous appelons à mettre en œuvre intégralement les réformes de la gouvernance de 2010.
9. Nous appelons le FMI à maintenir la haute qualité de son personnel et à redoubler d’efforts pour atteindre les repères fixés en matière de diversité pour 2020. Nous attendons avec intérêt l’achèvement en temps voulu de l’examen détaillé de la rémunération et des prestations. Nous souscrivons à un meilleur équilibre hommes-femmes au conseil d’administration.
10. Notre prochaine réunion aura lieu à Washington le 13 avril 2019.