« Les pays africains souhaitent consolider la coopération Sud – Sud et mettre en commun leurs expériences en vue de s’attaquer aux difficultés multiples et complexes qu’ils rencontrent et bâtir des partenariats et programmes d’action multipartites aux niveaux régional et sous-régional indispensables pour assurer le développement escompté qui ne laisse personne pour compte », a ainsi déclaré Mme El Ouafi.
La Présidente du FRADD a par ailleurs fait écho à l’appel de l’Afrique pour la création d’un fonds de solidarité pour le renforcement des statistiques dans la région, en vue de renforcer la capacité des pays à élaborer et mettre en œuvre des politiques fondées sur des faits concrets et mieux en assurer le suivi.
Mme El Ouafi a enfin remercié la Secrétaire Exécutive de la CEA Mme Vera Songwe pour son leadership et son appui aux pays africains pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 (ODD). Elle a également exprimé sa gratitude vis-à-vis de la CEA, de l’ensemble du système des Nations Unies, la Commission de l’Union Africaine et la Banque Africaine de Développement, pour le soutien apporté aux pays africains dans la formulation de leurs priorités et l’expression de leur voix unie pour la mise en œuvre des Agenda 2030 et de l’Agenda 2063.
Prévu du 9 au 18 juillet 2019 sous le thème « Donner des moyens d'action aux populations et assurer l'inclusion et l'égalité », le Forum Politique de Haut Niveau pour le Développement durable (FPHN) est la principale plateforme des Nations Unies pour le suivi de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable à l’échelle mondiale.
Organisé du 16 au 18 avril 2019 à Marrakech (Maroc) sous le même thème, le Forum Régional Africain pour le Développement Durable (FRADD) a permis aux pays et aux organismes de développement d’identifier les progrès effectués en faveur de la mise en œuvre des Agendas 2030 et 2063 mais aussi les nombreux défis qui ralentissent la marche de l’Afrique vers le développement et les moyens de les affronter.
Le FRADD avait ainsi notamment appelé à intensifier la mobilisation nationale et mondiale pour la mise en œuvre des Agendas 2030 et 2063, appliquer le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et mettre en œuvre des processus intégrés de mobilisation de ressources, de budgétisation et de planification du développement.
Les pays avaient également convenu d’intensifier les efforts de lutte contre la corruption et les flux financiers illicites et de ratifier et mettre en œuvre l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et concevoir des stratégies et plans pour améliorer la productivité et réaliser une croissance inclusive.
Enfin, les participants au FRADD s’étaient accordés sur la nécessité de rendre l’éducation plus inclusive et de créer un environnement qui encourage les jeunes à innover en appui à la réalisation des Agenda 2030 et 2063.
A l’heure où le changement climatique menace déjà de détruire 80 millions emplois à travers le monde selon les chiffres de l’Organisation Internationale du Travail, l’Afrique continue de souffrir de retards dans la mise en œuvre des ODD, notamment en raison d’un manque important de financement et d’un accès limité aux données nécessaires à la mise en place de politiques adaptées à ses besoins.
Publié par:
Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique
La Présidente du FRADD a par ailleurs fait écho à l’appel de l’Afrique pour la création d’un fonds de solidarité pour le renforcement des statistiques dans la région, en vue de renforcer la capacité des pays à élaborer et mettre en œuvre des politiques fondées sur des faits concrets et mieux en assurer le suivi.
Mme El Ouafi a enfin remercié la Secrétaire Exécutive de la CEA Mme Vera Songwe pour son leadership et son appui aux pays africains pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 (ODD). Elle a également exprimé sa gratitude vis-à-vis de la CEA, de l’ensemble du système des Nations Unies, la Commission de l’Union Africaine et la Banque Africaine de Développement, pour le soutien apporté aux pays africains dans la formulation de leurs priorités et l’expression de leur voix unie pour la mise en œuvre des Agenda 2030 et de l’Agenda 2063.
Prévu du 9 au 18 juillet 2019 sous le thème « Donner des moyens d'action aux populations et assurer l'inclusion et l'égalité », le Forum Politique de Haut Niveau pour le Développement durable (FPHN) est la principale plateforme des Nations Unies pour le suivi de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable à l’échelle mondiale.
Organisé du 16 au 18 avril 2019 à Marrakech (Maroc) sous le même thème, le Forum Régional Africain pour le Développement Durable (FRADD) a permis aux pays et aux organismes de développement d’identifier les progrès effectués en faveur de la mise en œuvre des Agendas 2030 et 2063 mais aussi les nombreux défis qui ralentissent la marche de l’Afrique vers le développement et les moyens de les affronter.
Le FRADD avait ainsi notamment appelé à intensifier la mobilisation nationale et mondiale pour la mise en œuvre des Agendas 2030 et 2063, appliquer le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et mettre en œuvre des processus intégrés de mobilisation de ressources, de budgétisation et de planification du développement.
Les pays avaient également convenu d’intensifier les efforts de lutte contre la corruption et les flux financiers illicites et de ratifier et mettre en œuvre l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et concevoir des stratégies et plans pour améliorer la productivité et réaliser une croissance inclusive.
Enfin, les participants au FRADD s’étaient accordés sur la nécessité de rendre l’éducation plus inclusive et de créer un environnement qui encourage les jeunes à innover en appui à la réalisation des Agenda 2030 et 2063.
A l’heure où le changement climatique menace déjà de détruire 80 millions emplois à travers le monde selon les chiffres de l’Organisation Internationale du Travail, l’Afrique continue de souffrir de retards dans la mise en œuvre des ODD, notamment en raison d’un manque important de financement et d’un accès limité aux données nécessaires à la mise en place de politiques adaptées à ses besoins.
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Commission économique pour l’Afrique