Selon un communiqué, l’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre les deux rives du fleuve Sénégal, constitue un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale. Le projet favorisera le développement économique de la région, et plus largement l’essor des activités de transport routier entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest.
Ouvrage de près de 1500m, le pont de Rosso remplacera les services des bacs qui relient actuellement les deux rives du fleuve Sénégal, des embarcations à la capacité limitée et avec lesquelles la traversée pouvait s’avérer périlleuse en période de crue. L’absence de pont était source de retards, et représentait un coût conséquent pour les voyageurs et les transporteurs.
Outre la construction du pont, le passage de la frontière sera facilité par la construction et l’équipement de postes contrôle juxtaposés, permettant d’effectuer les formalités douanières des deux pays dans un seul et même lieu. Au total, le temps de traversée dédié aux formalités, devrait être ramené à moins de dix minutes, contre près d’une heure auparavant.
«Nouakchott – Dakar, le projet va accélérer le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger–Lagos et Alger–Dakar, et plus globalement entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne» a expliqué Ali Ismaël Mohamed, Economiste des Transports de la BAD, en charge du projet, qui estime, par ailleurs, que «le trafic de véhicules sur cet axe devrait plus que tripler d’ici 2025».
L’ensemble de la région devrait connaître une forte croissance des activités commerciales, d’autant que la construction du pont sera complétée par l’aménagement de plus de 60km de pistes rurales, favorisant la desserte des zones agricoles. Pour les deux pays, ces régions sont les principales productrices de riz et les performances de leur secteur agricole constituent un important enjeu de sécurité alimentaire.
Pathé TOURE
Ouvrage de près de 1500m, le pont de Rosso remplacera les services des bacs qui relient actuellement les deux rives du fleuve Sénégal, des embarcations à la capacité limitée et avec lesquelles la traversée pouvait s’avérer périlleuse en période de crue. L’absence de pont était source de retards, et représentait un coût conséquent pour les voyageurs et les transporteurs.
Outre la construction du pont, le passage de la frontière sera facilité par la construction et l’équipement de postes contrôle juxtaposés, permettant d’effectuer les formalités douanières des deux pays dans un seul et même lieu. Au total, le temps de traversée dédié aux formalités, devrait être ramené à moins de dix minutes, contre près d’une heure auparavant.
«Nouakchott – Dakar, le projet va accélérer le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger–Lagos et Alger–Dakar, et plus globalement entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne» a expliqué Ali Ismaël Mohamed, Economiste des Transports de la BAD, en charge du projet, qui estime, par ailleurs, que «le trafic de véhicules sur cet axe devrait plus que tripler d’ici 2025».
L’ensemble de la région devrait connaître une forte croissance des activités commerciales, d’autant que la construction du pont sera complétée par l’aménagement de plus de 60km de pistes rurales, favorisant la desserte des zones agricoles. Pour les deux pays, ces régions sont les principales productrices de riz et les performances de leur secteur agricole constituent un important enjeu de sécurité alimentaire.
Pathé TOURE