Facilitation des procédures : L’UEMOA veut y croire

Mardi 21 Avril 2015

L’atelier de facilitation sur l’environnement des affaires s’est ouvert à Ouaga. Cet atelier rassemblant une quarantaine d’acteurs clefs de la réforme du cadre réglementaire des affaires et des représentants du secteur privé au niveau des pays et de la région est une opportunité pour lever les obstacles à l’émergence.


L’UEMOA veut donner une nouvelle envergure au climat des affaires dans l’espace économique. D’ailleurs, un atelier de facilitation des affaires dans l’espace UEMOA, organisé en partenariat avec BizClim, a ouvert ses travaux lundi 20 avril 2015 à Ouagadougou, en présence de M. Thierry Barbe, chef de coopération à la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso et de M. Alain Faustin Bocco, directeur de cabinet du commissaire de l’UEMOA chargé du Département du développement de l’entreprise, de l’énergie, des télécommunications et du tourisme.
A travers cette réunion de haut niveau, rassemblant une quarantaine d’acteurs clefs de la réforme du cadre réglementaire des affaires et des représentants du secteur privé au niveau des pays et de la région, souligne un communiqué, la Commission de l’UEMOA entend donner une nouvelle impulsion au Projet de facilitation des affaires dans l’espace UEMOA. L’objectif est de simplifier les procédures administratives, pour encourager la création d’entreprises, booster l’investissement privé et accélérer la croissance.
Comme l’a rappelé M. Thierry Barbe, «l’UEMOA est essentielle à la capitalisation et à la diffusion des meilleurs pratiques en matière de facilitation des affaires (…). L’expansion du secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises (PME) est un
moteur puissant de croissance économique et la principale source de création d’emplois».

Pour sa part,  Alain Faustin Bocco est revenu dans son allocution sur les avancées de ces dernières années et les défis qui restent à relever : « Je voudrais féliciter particulièrement le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo, qui figurent parmi les 10 meilleurs pays réformateurs dans le dernier rapport Doing Business. Si des progrès sont enregistrés, nous ne devons pas perdre de vue que les Etats membres de notre Union restent néanmoins classés à la queue du peloton. En effet, le Mali qui est le premier de notre espace est classé à la 146ème place sur 189 pays évalués et à la 19ème place sur les 47 pays d’Afrique subsaharienne. C’est la preuve que nous avons encore beaucoup de lourdeurs administratives à lever pour libérer le fort potentiel de développement de notre région et la rendre plus attractive aux investissements. Si certains Etats ont fourni des efforts importants, au point d’être classés parmi les meilleurs réformateurs, c’est qu’il est possible pour les autres d’en faire autant, sinon plus. L’une des voies pour y parvenir, c’est le partage des expériences et des bonnes pratiques»
Pathé TOURE 
UEMOA-CEDEAO


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