« Quand mon association Apbef du Niger et moi avaient pris la présidence de la Fapbef-Uemoa le 26 janvier 2021, la Covid-19 battait son plein avec son lot de morts, ses impacts négatifs et néfastes sur les économies d’ici et d’ailleurs y compris le système bancaire mondial », rappelle la présidente de la Fapbef-Uemoa.
Nana-Aïssa Ango qui s’exprimait ce 13 janvier à l’ouverture du Conseil fédéral de la Fapbef-Uemoa soutient que ce tableau sombre a été finalement une formidable source de motivation, d’engagement et de résilience pour les établissements de crédit de l'Uemoa.
Dans contexte, elle a souligné que l’appui de « nos autorités étatiques à travers des programmes financiers de relance, impliquant les banques, a permis aux établissements de crédit de s’impliquer amplement et fortement dans l’accompagnement des entreprises, notamment, celles impactées ».
Dans la foulée, la présidente de la Fapbef-Uemoa, par ailleurs présidente de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Niger a salué « les mesures accommodantes prises par la Bceao » sous l’autorité du gouverneur, à l’époque M. Tiémoko Meyliet koné à qui elle a rendu un vibrant hommage.
Au final, il faut le reconnaître, selon elle, que la Covid-19 a solidifié les rapports entre l’autorité de régulation et les assujettis que sont les établissements de crédit.
A ce titre, Mme Ango rappelle que plusieurs entretiens et rencontres ont été organisés par le gouverneur de la Bceao, tant l’ancien que le nouveau, Jean-Claude Kassi Brou.
En effet, dit-elle, le gouverneur, dès sa nomination, a réservé sa toute première audience au bureau de la Fapbef en avril 2022 à Abidjan, campant ainsi les bases d’une collaboration directe, faite d’écoute et de partage.
La Fapbef-Uemoa a également bénéficié, d’après elle, d’une oreille attentive auprès du secrétariat général de la Commission bancaire de l’Uemoa qui, en plus des réunions annuelles, a reçu dans une atmosphère empreinte d’objectivité, le bureau de la Fapbef-Uemoa.
A l’en croire, vu la position à la fois centrale et communautaire de la Commission de l’Uemoa, le bureau de la Fapbef a rendu, à son président, une visite de travail en avril 2022. Elle confie que dans cette lancée que la grande cordialité et les visions communes ont facilité la conclusion d’un rapport de partenariat et d’échanges qu’il convient de nourrir.
A cette occasion, elle rapporte que des sujets comme l’harmonisation de la fiscalité bancaire au sein de l’Union, les flux monétaires transfrontaliers, la prise en charge de certaines préoccupations des banques ont été abordés.
Dans le même sillage, Nana-Aïssa Ango souligne que la rencontre avec les dirigeants de la Caisse de retraite par répartition avec épargne de l’Union monétaire Ouest africaine (crrae-Umoa), a également été d’une grande opportunité eu égard à la position et aux missions de la Fapbef et de celle de la Crrae dont le portefeuille compte presque la totalité des 159 établissements de crédit de notre zone.
Au-delà des rapports forts utiles avec ces différentes institutions, la présidente sortante de la Fapbef renseigne que celle-ci a mené durant ces deux années de son mandat, en dépit de la persistance de la Covid-19, plusieurs activités notamment les nombreuses rencontres statutaires ou pas en son sein tantôt en présentiel mais le plus souvent par visioconférence, les démarches prometteuses pour l’acquisition d’un terrain et d’un accord de siège auprès du gouvernement du Bénin en vue de la construction du siège permanent de la fédération.
Elle a énuméré aussi, parmi ces activités, le forum communautaire au Niger sur le financement des Pme/Pmi qui a connu, dit-elle, un franc succès avec l’élaboration d’un excellent rapport.
Les travaux sur la requalification des Comités particuliers rattachés aux Conseils d’administration des établissements de crédit par la Commission bancaire en Comités spécialisés, la notion de partie liée, la réévaluation périodique des garanties hypothécaires, la gestion de la mise en œuvre des sanctions financières par la Cedeao et l’Uemoa à l’encontre du Mali etc, sont cités enfin parmi les activités menées du son mandat.
Bassirou MBAYE
Nana-Aïssa Ango qui s’exprimait ce 13 janvier à l’ouverture du Conseil fédéral de la Fapbef-Uemoa soutient que ce tableau sombre a été finalement une formidable source de motivation, d’engagement et de résilience pour les établissements de crédit de l'Uemoa.
Dans contexte, elle a souligné que l’appui de « nos autorités étatiques à travers des programmes financiers de relance, impliquant les banques, a permis aux établissements de crédit de s’impliquer amplement et fortement dans l’accompagnement des entreprises, notamment, celles impactées ».
Dans la foulée, la présidente de la Fapbef-Uemoa, par ailleurs présidente de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Niger a salué « les mesures accommodantes prises par la Bceao » sous l’autorité du gouverneur, à l’époque M. Tiémoko Meyliet koné à qui elle a rendu un vibrant hommage.
Au final, il faut le reconnaître, selon elle, que la Covid-19 a solidifié les rapports entre l’autorité de régulation et les assujettis que sont les établissements de crédit.
A ce titre, Mme Ango rappelle que plusieurs entretiens et rencontres ont été organisés par le gouverneur de la Bceao, tant l’ancien que le nouveau, Jean-Claude Kassi Brou.
En effet, dit-elle, le gouverneur, dès sa nomination, a réservé sa toute première audience au bureau de la Fapbef en avril 2022 à Abidjan, campant ainsi les bases d’une collaboration directe, faite d’écoute et de partage.
La Fapbef-Uemoa a également bénéficié, d’après elle, d’une oreille attentive auprès du secrétariat général de la Commission bancaire de l’Uemoa qui, en plus des réunions annuelles, a reçu dans une atmosphère empreinte d’objectivité, le bureau de la Fapbef-Uemoa.
A l’en croire, vu la position à la fois centrale et communautaire de la Commission de l’Uemoa, le bureau de la Fapbef a rendu, à son président, une visite de travail en avril 2022. Elle confie que dans cette lancée que la grande cordialité et les visions communes ont facilité la conclusion d’un rapport de partenariat et d’échanges qu’il convient de nourrir.
A cette occasion, elle rapporte que des sujets comme l’harmonisation de la fiscalité bancaire au sein de l’Union, les flux monétaires transfrontaliers, la prise en charge de certaines préoccupations des banques ont été abordés.
Dans le même sillage, Nana-Aïssa Ango souligne que la rencontre avec les dirigeants de la Caisse de retraite par répartition avec épargne de l’Union monétaire Ouest africaine (crrae-Umoa), a également été d’une grande opportunité eu égard à la position et aux missions de la Fapbef et de celle de la Crrae dont le portefeuille compte presque la totalité des 159 établissements de crédit de notre zone.
Au-delà des rapports forts utiles avec ces différentes institutions, la présidente sortante de la Fapbef renseigne que celle-ci a mené durant ces deux années de son mandat, en dépit de la persistance de la Covid-19, plusieurs activités notamment les nombreuses rencontres statutaires ou pas en son sein tantôt en présentiel mais le plus souvent par visioconférence, les démarches prometteuses pour l’acquisition d’un terrain et d’un accord de siège auprès du gouvernement du Bénin en vue de la construction du siège permanent de la fédération.
Elle a énuméré aussi, parmi ces activités, le forum communautaire au Niger sur le financement des Pme/Pmi qui a connu, dit-elle, un franc succès avec l’élaboration d’un excellent rapport.
Les travaux sur la requalification des Comités particuliers rattachés aux Conseils d’administration des établissements de crédit par la Commission bancaire en Comités spécialisés, la notion de partie liée, la réévaluation périodique des garanties hypothécaires, la gestion de la mise en œuvre des sanctions financières par la Cedeao et l’Uemoa à l’encontre du Mali etc, sont cités enfin parmi les activités menées du son mandat.
Bassirou MBAYE