M. Akinwumi Adésina à la clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine
M. Adésina s’exprimait lors de la clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine qui s’est déroulée sur trois jours. De l’avis du président de la BAD, cette implication va donner un nouvel élan à l’agriculture africaine. M. Adésina a aussi évoqué l’idée de mettre à contribution le secteur privé, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour la mise en place d’un système de financement très innovant. Il est également revenu sur une idée qui lui est chère et qui a été largement évoqué durant les panels. Il s’agit de la mise en place d’un mécanisme de partage des risques bancaires pour le secteur agricole. « Si les banques ne financent pas les agriculteurs, c’est parce que le risque demeure très élevé », affirme M. Adésina. Ainsi, avance-t-il, ce mécanisme va faciliter les relations entre les banques et les agriculteurs.
Le président de la BAD a également fait un plaidoyer pour la recherche adaptée aux réalités africaines. Il regrettera au passage que le continent ne dispose que 70 chercheurs et que « 0,3% de nos connaissances scientifiques concerne le domaine agricole ».
Enfin la question du changement climatique a été soulignée par M. Akinwumi Adésina qui a révélé que 5 milliards de dollars seront débloqués par an par la BAD pour lutter contre ce phénomène en Afrique.
El Hadj Diakhaté
Le président de la BAD a également fait un plaidoyer pour la recherche adaptée aux réalités africaines. Il regrettera au passage que le continent ne dispose que 70 chercheurs et que « 0,3% de nos connaissances scientifiques concerne le domaine agricole ».
Enfin la question du changement climatique a été soulignée par M. Akinwumi Adésina qui a révélé que 5 milliards de dollars seront débloqués par an par la BAD pour lutter contre ce phénomène en Afrique.
El Hadj Diakhaté