Pour étayer ses propos, Tas a cité quelques exemples de cas de réussites dans le cadre de projets publics-privés en Afrique. Selon elle, la réussite d'un projet d'investissement réside dans « la préparation, encore la préparation, et toujours la préparation. Parce que la préparation permet de réduire le temps de maturité d'un projet, afin que celui-ci passe rapidement du stade d'idée à celui d'un projet bancable. En outre, la préparation permet de réduire le temps de la mise en œuvre et d'obtenir plus facilement et plus rapidement des financements.»
Des trois projets cités en exemple par elle, deux sont situés au Sénégal. Le premier est l'autoroute à péage de Dakar, financée, entre autres, par la BAD. Ce projet a été bien porté et son utilité suffisamment mûrie même si son succès avait été, au départ, sous-estimé. Les concepteurs avaient tablé initialement sur un niveau de trafic de 17.000 véhicules par jour. Aujourd'hui, la densité du trafic sur cet axe est journellement de 23.000 véhicules.
L'autre exemple est l'aéroport de Diass, avec un système de financement original. En effet, le financement se fait à partir des redevances tirées de celui de Dakar-Yoff. Malheureusement, la précipitation a poussé les à négliger certains aspects du dossier. Et cela a impacté sur le temps de la réalisation. Néanmoins, selon la directrice d' « Afrique 50 », pour un projet estimé à 600 millions d'euros, il est normal qu'il y ait eu quelques difficultés.
Toutefois, dans l'ensemble, les deux projets sont considérés comme des réussites. Ils ont permis d'améliorer le niveau de croissance économique et ont un impact direct sur les populations riveraines.
Anvaripour a aussi prédit le même succès pour le Pont Henri Konan Bédié d'Abidjan, en Côte d'Ivoire - communément appelé Troisième Pont - Cet ouvrage, en cours de construction, est également financé par la BAD, sera également géré par un système de péage. « Beaucoup d'usagers préfèreront certainement payer un prix modique pour le traverser plutôt que de faire un détour de 13 km pour emprunter l'ancien pont », a estimé Anvaripour.
Des trois projets cités en exemple par elle, deux sont situés au Sénégal. Le premier est l'autoroute à péage de Dakar, financée, entre autres, par la BAD. Ce projet a été bien porté et son utilité suffisamment mûrie même si son succès avait été, au départ, sous-estimé. Les concepteurs avaient tablé initialement sur un niveau de trafic de 17.000 véhicules par jour. Aujourd'hui, la densité du trafic sur cet axe est journellement de 23.000 véhicules.
L'autre exemple est l'aéroport de Diass, avec un système de financement original. En effet, le financement se fait à partir des redevances tirées de celui de Dakar-Yoff. Malheureusement, la précipitation a poussé les à négliger certains aspects du dossier. Et cela a impacté sur le temps de la réalisation. Néanmoins, selon la directrice d' « Afrique 50 », pour un projet estimé à 600 millions d'euros, il est normal qu'il y ait eu quelques difficultés.
Toutefois, dans l'ensemble, les deux projets sont considérés comme des réussites. Ils ont permis d'améliorer le niveau de croissance économique et ont un impact direct sur les populations riveraines.
Anvaripour a aussi prédit le même succès pour le Pont Henri Konan Bédié d'Abidjan, en Côte d'Ivoire - communément appelé Troisième Pont - Cet ouvrage, en cours de construction, est également financé par la BAD, sera également géré par un système de péage. « Beaucoup d'usagers préfèreront certainement payer un prix modique pour le traverser plutôt que de faire un détour de 13 km pour emprunter l'ancien pont », a estimé Anvaripour.