Selon M. Ba, face aux multiples chocs affectant l’économie nationale, l’objectif principal du Gouvernement reste le renforcement de la résilience économique, conformément aux orientations de Macky Sall, Président de la République à travers le Pse. Il a aussi passé en revue, le financement du secteur de l’agriculture.
«L’état des lieux du financement du secteur agricole par le secteur bancaire fait malheureusement ressortir pour une population sénégalaise majoritairement rurale, une très faible part de 3,2% dans le total des financements bancaires, contre 10,0% de contribution au Produit Intérieur Brut. Cette situation est principalement due à des facteurs intrinsèquement liés au profil de risque élevé des acteurs et de l’activité », informe le ministre des Finances. Il a ajouté que les participants passeront en revue lors de la présente rencontre, les mesures à prendre afin d’assurer une implication accrue du système bancaire dans le financement de l’agriculture en général et des prochaines campagnes de production et de commercialisation agricoles, notamment de l’arachide, du riz, de la noix de cajou, du coton et des cultures vivrières.
«D’ores et déjà, je peux annoncer le Président Macky Sall a demandé au Gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue de résorber les retards de paiement au titre des subventions allouées aux producteurs pour l’acquisition d’intrants durant les précédentes campagnes », a confié M. Ba. Il a ajouté qu’il va réunir rapidement les banques en vue de revivifier l’esprit d’un pool bancaire en appui à La Banque agricole (LBA) et à la Banque nationale pour le développement économique (Bnde) pour un financement à temps et en quantité suffisante de la campagne de production agricole en préparation ainsi que de la prochaine campagne de commercialisation des produits récoltés. La Délégation Générale à l'Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ), les institutions de microfinance ne seront pas en reste.
Oumar Nourou
«L’état des lieux du financement du secteur agricole par le secteur bancaire fait malheureusement ressortir pour une population sénégalaise majoritairement rurale, une très faible part de 3,2% dans le total des financements bancaires, contre 10,0% de contribution au Produit Intérieur Brut. Cette situation est principalement due à des facteurs intrinsèquement liés au profil de risque élevé des acteurs et de l’activité », informe le ministre des Finances. Il a ajouté que les participants passeront en revue lors de la présente rencontre, les mesures à prendre afin d’assurer une implication accrue du système bancaire dans le financement de l’agriculture en général et des prochaines campagnes de production et de commercialisation agricoles, notamment de l’arachide, du riz, de la noix de cajou, du coton et des cultures vivrières.
«D’ores et déjà, je peux annoncer le Président Macky Sall a demandé au Gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue de résorber les retards de paiement au titre des subventions allouées aux producteurs pour l’acquisition d’intrants durant les précédentes campagnes », a confié M. Ba. Il a ajouté qu’il va réunir rapidement les banques en vue de revivifier l’esprit d’un pool bancaire en appui à La Banque agricole (LBA) et à la Banque nationale pour le développement économique (Bnde) pour un financement à temps et en quantité suffisante de la campagne de production agricole en préparation ainsi que de la prochaine campagne de commercialisation des produits récoltés. La Délégation Générale à l'Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ), les institutions de microfinance ne seront pas en reste.
Oumar Nourou