Le patron du département ministériel en charge des finances a indiqué que l’objet de cette session était de faire la situation de l’exécution des 19 mesures phares prises lors du conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne agricole 2023-2024, tenu le 12 avril.
Selon Mamadou Moustapha Ba, l’une des conclusions auxquelles le Conseil est parvenu est portée sur les efforts consentis par l’Etat pour accompagner la campagne agricole.
En ce sens, il a rappelé que c’est pour la première fois qu’un montant de 100 milliards de francs Cfa est alloué au secteur de l’agriculture.
L’autre conclusion majeure, dit-il, est que le financement de l’agriculture par les banques est faible, représentant seulement 3,3%. Cette faiblesse des crédits que les banques accordent au secteur agricole est due, d’après le ministre, aux risques de crédit.
Les mesures appropriées ont été prises pour mitigée ces risques crédit, renseigne l’argentier sénégalais qui explique que sur instruction du président Macky Sall, les fonds de sécurité du crédit rural (fonds de garantie, fonds de bonification, fonds de calamité) seront réintégrés dans le budget de l’Etat.
En plus de ces fonds, dit-il, les ressources du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) seront renforcés pour améliorer le volume de financements accordés.
Par ailleurs, M. Ba souligne que le Conseil des ministres de l’Uemoa recommande que le dispositif prudentiel de la banque centrale puisse être adapté au secteur de l’agriculture pour améliorer l’accès au financement agricole dans les différents États.
Aussi, note-t-il, il a été question de systématiser l’utilisation des informations financières, ce qui permettra de mitiger le risque crédit et d’accroître le financement bancaire en faveur du secteur de l’agriculture.
La question relative à la disponibilité de statistiques agricoles pour permettre aux acteurs des banques d’avoir une vue claire sur la situation, a également été soulevée lors de ce Conseil national du crédit.
En ce sens, le ministre a rassuré les représentant des banques, soulignant que le Sénégal fait partie des 5 pays, sur les 48 au sud du Sahara, qui produisent les statistiques les plus fiables.
Selon le ministre, des dispositions sont prises pour faciliter le transport maritime des produits agricoles de la Casamance vers les autres parties du pays. La rencontre a vu la participation, d’universitaires, d’experts agricoles, financiers, entre autres.
Une autre rencontre entre le ministre en charge des finances et les banques sera programmée pour approfondir les échanges sur le financement de l’agriculture.
Bassirou MBAYE
Selon Mamadou Moustapha Ba, l’une des conclusions auxquelles le Conseil est parvenu est portée sur les efforts consentis par l’Etat pour accompagner la campagne agricole.
En ce sens, il a rappelé que c’est pour la première fois qu’un montant de 100 milliards de francs Cfa est alloué au secteur de l’agriculture.
L’autre conclusion majeure, dit-il, est que le financement de l’agriculture par les banques est faible, représentant seulement 3,3%. Cette faiblesse des crédits que les banques accordent au secteur agricole est due, d’après le ministre, aux risques de crédit.
Les mesures appropriées ont été prises pour mitigée ces risques crédit, renseigne l’argentier sénégalais qui explique que sur instruction du président Macky Sall, les fonds de sécurité du crédit rural (fonds de garantie, fonds de bonification, fonds de calamité) seront réintégrés dans le budget de l’Etat.
En plus de ces fonds, dit-il, les ressources du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) seront renforcés pour améliorer le volume de financements accordés.
Par ailleurs, M. Ba souligne que le Conseil des ministres de l’Uemoa recommande que le dispositif prudentiel de la banque centrale puisse être adapté au secteur de l’agriculture pour améliorer l’accès au financement agricole dans les différents États.
Aussi, note-t-il, il a été question de systématiser l’utilisation des informations financières, ce qui permettra de mitiger le risque crédit et d’accroître le financement bancaire en faveur du secteur de l’agriculture.
La question relative à la disponibilité de statistiques agricoles pour permettre aux acteurs des banques d’avoir une vue claire sur la situation, a également été soulevée lors de ce Conseil national du crédit.
En ce sens, le ministre a rassuré les représentant des banques, soulignant que le Sénégal fait partie des 5 pays, sur les 48 au sud du Sahara, qui produisent les statistiques les plus fiables.
Selon le ministre, des dispositions sont prises pour faciliter le transport maritime des produits agricoles de la Casamance vers les autres parties du pays. La rencontre a vu la participation, d’universitaires, d’experts agricoles, financiers, entre autres.
Une autre rencontre entre le ministre en charge des finances et les banques sera programmée pour approfondir les échanges sur le financement de l’agriculture.
Bassirou MBAYE