
«La gestion budgétaire cumulée des dix premiers mois de l’année 2018 est caractérisée par une hausse modérée de la mobilisation des ressources et une exécution soutenue des dépenses. En effet, les ressources mobilisées à fin octobre 2018 (1791,7 milliards) se sont accrues de 1,1% tandis que les dépenses totales (2437,2 milliards) ont progressé de 6,2%, en glissement annuel. Globalement, le déficit budgétaire est estimé à 645,5 milliards contre 522,5 milliards un an auparavant ». Cette information est contenue dans le « Point mensuel de conjoncture – Octobre 2018 » de la Direction de la prévision et des études économiques .
Selon cette structure du ministère des Finances, les ressources sont constituées de recettes budgétaires (1620,4 milliards), de dons (146,1 milliards) et du FSE (25,2 milliards). En glissement annuel, elles ont augmenté de 1,1%, essentiellement tirées par les recettes fiscales (+3,1%). Selon le document, cette hausse modérée des ressources traduit les évolutions contrastées des différentes lignes de recettes, avec une progression de l’impôt sur le revenu, des taxes sur la consommation et des droits de porte, d’une part, et une baisse de la Tva sur le pétrole et du FSIPP, d’autre part. En effet, l’impôt sur le revenu (280,9 milliards), les droits de porte (220,2 milliards) et les taxes spécifiques sur la consommation (116,5 milliards) ont respectivement augmenté de 12%, 8% et 14%. Cette orientation a été confortée par la mobilisation des droits d’enregistrement (+37%) et de la taxe spéciale sur le ciment (+9,1%) à hauteur, respectivement, de 42,6 milliards et 11,4 milliards. «Par contre, des replis respectifs de 19,9% et 28,7% des recettes mobilisées au titre de la Tva à l’import sur le pétrole (58,8 milliards) et du FSIPP (13,4 milliards) sont notés. En outre, la faible progression (+1,1%) de la TVA intérieure (une des principales sources de recettes) et le niveau élevé des certificats de détaxe ont contribué au ralentissement de la mobilisation des ressources », lit-on dans le document.
Concernant les dépenses, la Dpee souligne qu’elles se sont accrues de 6,2% en glissement annuel pour s’établir à 2437,2 milliards à fin octobre 2018. Cette situation reflète une progression des dépenses courantes (notamment les intérêts sur la dette, la masse salariale et les autres dépenses de fonctionnement), légèrement contrebalancée par un léger repli des investissements.
En effet, les charges d’intérêt sur la dette publique et la masse salariale ont enregistré des hausses respectives de 15,8% et 12,3% pour atteindre 204 milliards et 567,6 milliards, sous l’effet, essentiellement, de l’apurement des rappels et de la prise en charge des intérêts des différents emprunts. Pour leur part, les autres dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien, transferts et subventions) sont passées de 651,6 milliards à 738,6 milliards, se confortant de 13,3% sur la période. En revanche, les dépenses en capital se sont contractées de 3,5%, en glissement annuel, pour s’établir à 927 milliards à fin octobre.
Adou FAYE
Selon cette structure du ministère des Finances, les ressources sont constituées de recettes budgétaires (1620,4 milliards), de dons (146,1 milliards) et du FSE (25,2 milliards). En glissement annuel, elles ont augmenté de 1,1%, essentiellement tirées par les recettes fiscales (+3,1%). Selon le document, cette hausse modérée des ressources traduit les évolutions contrastées des différentes lignes de recettes, avec une progression de l’impôt sur le revenu, des taxes sur la consommation et des droits de porte, d’une part, et une baisse de la Tva sur le pétrole et du FSIPP, d’autre part. En effet, l’impôt sur le revenu (280,9 milliards), les droits de porte (220,2 milliards) et les taxes spécifiques sur la consommation (116,5 milliards) ont respectivement augmenté de 12%, 8% et 14%. Cette orientation a été confortée par la mobilisation des droits d’enregistrement (+37%) et de la taxe spéciale sur le ciment (+9,1%) à hauteur, respectivement, de 42,6 milliards et 11,4 milliards. «Par contre, des replis respectifs de 19,9% et 28,7% des recettes mobilisées au titre de la Tva à l’import sur le pétrole (58,8 milliards) et du FSIPP (13,4 milliards) sont notés. En outre, la faible progression (+1,1%) de la TVA intérieure (une des principales sources de recettes) et le niveau élevé des certificats de détaxe ont contribué au ralentissement de la mobilisation des ressources », lit-on dans le document.
Concernant les dépenses, la Dpee souligne qu’elles se sont accrues de 6,2% en glissement annuel pour s’établir à 2437,2 milliards à fin octobre 2018. Cette situation reflète une progression des dépenses courantes (notamment les intérêts sur la dette, la masse salariale et les autres dépenses de fonctionnement), légèrement contrebalancée par un léger repli des investissements.
En effet, les charges d’intérêt sur la dette publique et la masse salariale ont enregistré des hausses respectives de 15,8% et 12,3% pour atteindre 204 milliards et 567,6 milliards, sous l’effet, essentiellement, de l’apurement des rappels et de la prise en charge des intérêts des différents emprunts. Pour leur part, les autres dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien, transferts et subventions) sont passées de 651,6 milliards à 738,6 milliards, se confortant de 13,3% sur la période. En revanche, les dépenses en capital se sont contractées de 3,5%, en glissement annuel, pour s’établir à 927 milliards à fin octobre.
Adou FAYE