La fluctuation des prix des produits de base donne des tournis au gouvernement africain. Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les gouvernements des pays africains devraient mettre en place des règlements financiers, des fonds souverains et d’autres mécanismes pour atténuer les effets de fluctuations conjoncturelles des prix des produits de base.
«C’est comme la fable de la cigale et la fourmi, où la cigale ne fait rien l’été pendant que la fourmi prépare l’hiver. Si les pays n’économisent pas et ne gèrent pas leurs recettes judicieusement en période d’expansion, lorsque les prix des produits de base chutent, il y a très peu d’alternatives aux mesures d’austérité et à un arrêt du développement», a déclaré Ayodele Odusola, Économiste principal du Bureau régional pour l’Afrique.
Par ailleurs, comme l’indique le rapport, la sujétion aux produits de base, et en particulier aux minéraux et aux carburants, est souvent associée à des niveaux élevés de corruption et même de conflit, à l’inégalité de revenu, ainsi qu’à une forte prévalence des maladies, à des taux de mortalité plus élevés et à des inégalités d’accès à l’éducation.
Pour se prémunir contre les revers et leurs implications potentiellement catastrophiques pour le développement, ajoute le rapport, les pays disposent d’un certain nombre d’options et peuvent instaurer des mesures qui renforceront progressivement la croissance économique et le développement dans le long terme. Les fonds souverains, par exemple, peuvent accroître l’épargne pour les générations futures et être utilisés pour gérer judicieusement les investissements dans la durée. Pour ce faire, toutefois, les fonds souverains doivent viser simultanément à la stabilisation et à l’épargne dans le long terme.
Pathé TOURE
«C’est comme la fable de la cigale et la fourmi, où la cigale ne fait rien l’été pendant que la fourmi prépare l’hiver. Si les pays n’économisent pas et ne gèrent pas leurs recettes judicieusement en période d’expansion, lorsque les prix des produits de base chutent, il y a très peu d’alternatives aux mesures d’austérité et à un arrêt du développement», a déclaré Ayodele Odusola, Économiste principal du Bureau régional pour l’Afrique.
Par ailleurs, comme l’indique le rapport, la sujétion aux produits de base, et en particulier aux minéraux et aux carburants, est souvent associée à des niveaux élevés de corruption et même de conflit, à l’inégalité de revenu, ainsi qu’à une forte prévalence des maladies, à des taux de mortalité plus élevés et à des inégalités d’accès à l’éducation.
Pour se prémunir contre les revers et leurs implications potentiellement catastrophiques pour le développement, ajoute le rapport, les pays disposent d’un certain nombre d’options et peuvent instaurer des mesures qui renforceront progressivement la croissance économique et le développement dans le long terme. Les fonds souverains, par exemple, peuvent accroître l’épargne pour les générations futures et être utilisés pour gérer judicieusement les investissements dans la durée. Pour ce faire, toutefois, les fonds souverains doivent viser simultanément à la stabilisation et à l’épargne dans le long terme.
Pathé TOURE