Les flux financiers illégaux partant de l’Afrique vers le reste du monde atteindrait les 50 milliards de $, soit plus que l’aide au développement dont bénéficie le continent, informe un communiqué. Un phénomène qui constitue l’un des principaux facteurs de blocage du développement du continent. Ainsi, la Banque africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pour l’Afrique et la Commission de l’Union Afrique (CUA), ont décidé de travailler en synergie, pour identifier les contours du mal tentaculaire avec la détermination de trouver des solutions. Dans les faits, il a été mis sur pied un Groupe de Personnalités de Haut Niveau (GPHN), au nombre de 10, sous la houlette de l’ancien président sud-africain, Thabo M’Beki, dont le mandat est effectif depuis février 2012. La mission du GPHN est d’établir les causes, l’ampleur exacte du phénomène, les manifestations et la complexité des transferts illicites. En outre, le GPHN va définir les moyens de mettre fin à l’action de ces braqueurs en cols blancs, qui ruinent le continent africain par le biais d’activités criminelles, l’évasion fiscale et la violation de la réglementation du contrôle des changes.
Moustapha Dia
Moustapha Dia