
Les flux illicites constituent de nos jours un véritable fléau pour les économies africaines. C’est ce qu’a compris le président du Caucus africain qui en appelle à la responsabilité de tous pour limiter les dégâts. Selon le président du Groupe africain et ministre des finances d'Angola, Armando Manuel, cet état de fait oblige à rechercher d’autres sources de financement, notamment les économies qui pourraient s’effectuer de la retenue des flux financiers illicites d'Afrique, à travers des mesures qui permettraient de réduire radicalement ces sorties de masse monétaire et qui garantiraient leur utilisation au profit du développement du continent africain.
Toujours dans la même dynamique, David Robinson, directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI) et l’un des membres de l'African Caucus, a affirmé que la chute des prix du pétrole constituait une onde de choc négative pour les pays exportateurs contraints à procéder à un ajustement de taille. Dans ce sens, il a évoqué des mesures financières publiques telles que des coupes dans le budget des dépenses 2015, surtout dans les investissements, la réforme des subventions en matière de combustibles, des mesures fiscales, notamment la hausse des impôts, ainsi qu’une plus grande flexibilité du taux de change, le cas échéant.
David Robinson a signalé que les pays producteurs de pétrole faisaient face à l'application ordonnée des dépenses, à leur application prioritaire dans les secteurs sociaux et les infrastructures, ainsi qu’à la mobilisation des recettes non liées au pétrole, la faible liquidité sur les marchés de change dans les pays avec des régimes flexibles et, finalement, l'absence d'instruments de change dans les pays dont la monnaie est indexée à l'euro.
Pathe Toure
Toujours dans la même dynamique, David Robinson, directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI) et l’un des membres de l'African Caucus, a affirmé que la chute des prix du pétrole constituait une onde de choc négative pour les pays exportateurs contraints à procéder à un ajustement de taille. Dans ce sens, il a évoqué des mesures financières publiques telles que des coupes dans le budget des dépenses 2015, surtout dans les investissements, la réforme des subventions en matière de combustibles, des mesures fiscales, notamment la hausse des impôts, ainsi qu’une plus grande flexibilité du taux de change, le cas échéant.
David Robinson a signalé que les pays producteurs de pétrole faisaient face à l'application ordonnée des dépenses, à leur application prioritaire dans les secteurs sociaux et les infrastructures, ainsi qu’à la mobilisation des recettes non liées au pétrole, la faible liquidité sur les marchés de change dans les pays avec des régimes flexibles et, finalement, l'absence d'instruments de change dans les pays dont la monnaie est indexée à l'euro.
Pathe Toure