La révolution numérique ne peut se développer de manière isolée. Si elle est convenablement intégrée aux différentes salles de rédaction de Yaoundé à Kigali ou de Johannesburg à Dakar, en passant par ces innovations communicationnelles intégrant la possibilité d’avoir accès à des contenus vidéo en HD, elle représenterait une opportunité de diversification des modèles de revenu.
La révolution numérique va générer de nouvelles sources de revenu et voir émerger une nouvelle audience.
Les exemples de 237online.com au Cameroun, Ferloo.com et lejecos.com au Sénégal, Africacheck en Afrique du Sud, Dunia Media, Mondoblog et bien d’autres ont été des cas présentés pour illustrer comment une orientation vers les données numériques sont des atouts pour le développement des médias africains. Un avantage sous-jacent demeure la diversification et l’intérêt d’un nouveau type de consommateurs de l’information. Invitation a été faite afin que les propriétaires des médias africains utilisent ces nouveaux canaux pour mesurer l’opinion publique. La nouvelle audience médiatique aujourd’hui ce sont les africains eux-mêmes, soucieux de voir un continent nouveau. Smartphone, IPhone et bien d’autres encore sont aujourd’hui autant d’outil numérique qui devrait servir au développement africain. La question sempiternelle du professionnel et du non-professionnel viendra choir dans celle du talent face au désir d’informer. Aljazira, France 24, BBC CNN et nos télévisions nationales viendraient difficilement couvrir une inondation dans la cité de Douala-Bassa. Mais les citoyens ont toujours la possibilité de s’échanger l’information. Certes, mais il n’en demeure pas moins vrai que la qualité et la vérification des sources feront toujours la différence.
Crowdsourcing ou journalisme citoyen ?
Quelle marque fut-elle un média ne voudrait pas créer un produit dont tout le monde ne voudrait s’en priver ? En principe aucune. L’unique moyen d’y arriver c’est de réussir à prendre en compte les attentes des consommateurs et les faire participer à la conception du produit. C’est cela le crowdsourcing ou la co-conception. Il consiste, pour les éditeurs de sites, à utiliser les internautes pour créer des contenus, répondre aux questions d’autres visiteurs, voire participer à la conception du site. La mutualisant des ressources et compétences de leurs visiteurs, est l’astuce qui permet de proposer des produits et services à l’avantage de toutes les couches. Et donc en matière de média numérique, la question est celle de savoir si ce journalisme citoyen génère-t-il de la valeur et permet-il une fidélisation en hausse constante ? Les médias africains sont invités à utiliser le crowdsourcing et il existera toujours des sources de vérification des informations produites. L’image par exemple comme source de vérification. La possibilité a un blogueur de Bamako de signaler des nouveaux cas de décès dû au manque d’accès a l’eau ou de toilettes dans la banlieue de Lassa.
Les défis de l’utilisation abusive et gratuite des contenus.
Si la question du financement des nouveaux medias revient à chaque fois, c’est tout simplement dû au fait que la presse numérique en particulier reste vulnérable à l’utilisation abusive et gratuite des contenus. Qui paie pour les informations récupérées sur internet ? Qui finance les déplacements pour la collecte d’infos ? Ces questions simples peuvent bien trouver une solution, mais en attendant l’argument de la conscientisation est avancée : afficher sur les pages d’accueils des sites d’informations un filet qui rappelle au consommateur la notion de copyright traduire par droit (d’auteur) et non copy (is) right qui signifierait bien autre chose…
Eddy Patrick Donkeng à Addis-Abeba, 237online.com
La révolution numérique va générer de nouvelles sources de revenu et voir émerger une nouvelle audience.
Les exemples de 237online.com au Cameroun, Ferloo.com et lejecos.com au Sénégal, Africacheck en Afrique du Sud, Dunia Media, Mondoblog et bien d’autres ont été des cas présentés pour illustrer comment une orientation vers les données numériques sont des atouts pour le développement des médias africains. Un avantage sous-jacent demeure la diversification et l’intérêt d’un nouveau type de consommateurs de l’information. Invitation a été faite afin que les propriétaires des médias africains utilisent ces nouveaux canaux pour mesurer l’opinion publique. La nouvelle audience médiatique aujourd’hui ce sont les africains eux-mêmes, soucieux de voir un continent nouveau. Smartphone, IPhone et bien d’autres encore sont aujourd’hui autant d’outil numérique qui devrait servir au développement africain. La question sempiternelle du professionnel et du non-professionnel viendra choir dans celle du talent face au désir d’informer. Aljazira, France 24, BBC CNN et nos télévisions nationales viendraient difficilement couvrir une inondation dans la cité de Douala-Bassa. Mais les citoyens ont toujours la possibilité de s’échanger l’information. Certes, mais il n’en demeure pas moins vrai que la qualité et la vérification des sources feront toujours la différence.
Crowdsourcing ou journalisme citoyen ?
Quelle marque fut-elle un média ne voudrait pas créer un produit dont tout le monde ne voudrait s’en priver ? En principe aucune. L’unique moyen d’y arriver c’est de réussir à prendre en compte les attentes des consommateurs et les faire participer à la conception du produit. C’est cela le crowdsourcing ou la co-conception. Il consiste, pour les éditeurs de sites, à utiliser les internautes pour créer des contenus, répondre aux questions d’autres visiteurs, voire participer à la conception du site. La mutualisant des ressources et compétences de leurs visiteurs, est l’astuce qui permet de proposer des produits et services à l’avantage de toutes les couches. Et donc en matière de média numérique, la question est celle de savoir si ce journalisme citoyen génère-t-il de la valeur et permet-il une fidélisation en hausse constante ? Les médias africains sont invités à utiliser le crowdsourcing et il existera toujours des sources de vérification des informations produites. L’image par exemple comme source de vérification. La possibilité a un blogueur de Bamako de signaler des nouveaux cas de décès dû au manque d’accès a l’eau ou de toilettes dans la banlieue de Lassa.
Les défis de l’utilisation abusive et gratuite des contenus.
Si la question du financement des nouveaux medias revient à chaque fois, c’est tout simplement dû au fait que la presse numérique en particulier reste vulnérable à l’utilisation abusive et gratuite des contenus. Qui paie pour les informations récupérées sur internet ? Qui finance les déplacements pour la collecte d’infos ? Ces questions simples peuvent bien trouver une solution, mais en attendant l’argument de la conscientisation est avancée : afficher sur les pages d’accueils des sites d’informations un filet qui rappelle au consommateur la notion de copyright traduire par droit (d’auteur) et non copy (is) right qui signifierait bien autre chose…
Eddy Patrick Donkeng à Addis-Abeba, 237online.com