En dépit des efforts faits pour résorber le déficit au niveau des télécommunications, la fracture numérique persiste en termes d’accès et d’utilisation. Pour l’essentiel, la majorité de la population mondiale reste en marge de la révolution numérique. Environ 15 % seulement de la population a les moyens de payer un accès à l’internet haut débit.
Le rapport de la Banque mondiale souligne par ailleurs que les téléphones mobiles, que possèdent près des quatre cinquièmes de la population mondiale, sont le principal moyen d’accéder à l’internet dans les pays en développement. Malgré tout, ajoute le rapport, près de 2 milliards de personnes n’ont pas de téléphone portable, et près de 60 % de la population mondiale n’a pas accès à l’internet.
L’Inde et la Chine sont certes les pays les plus concernés, mais plus de 120 millions de personnes ne sont toujours pas connectées en Amérique du Nord.
Selon la même source, la fracture numérique peut être aussi profonde au sein d’un même pays que d’un pays à l’autre. Près de 21 % des ménages parmi les 40 % de la population située au bas de l’échelle des revenus de leur pays n’ont pas accès à un téléphone mobile, et 71 % sont coupés du web.
Les écarts entre les 40 % les plus pauvres et les 60 % les plus riches et entre les populations rurales et urbaines se réduisent pour les téléphones mobiles, mais se creusent pour l’internet. En Afrique, la fracture numérique entre les groupes démographiques reste considérable.
Pathé TOURE
Le rapport de la Banque mondiale souligne par ailleurs que les téléphones mobiles, que possèdent près des quatre cinquièmes de la population mondiale, sont le principal moyen d’accéder à l’internet dans les pays en développement. Malgré tout, ajoute le rapport, près de 2 milliards de personnes n’ont pas de téléphone portable, et près de 60 % de la population mondiale n’a pas accès à l’internet.
L’Inde et la Chine sont certes les pays les plus concernés, mais plus de 120 millions de personnes ne sont toujours pas connectées en Amérique du Nord.
Selon la même source, la fracture numérique peut être aussi profonde au sein d’un même pays que d’un pays à l’autre. Près de 21 % des ménages parmi les 40 % de la population située au bas de l’échelle des revenus de leur pays n’ont pas accès à un téléphone mobile, et 71 % sont coupés du web.
Les écarts entre les 40 % les plus pauvres et les 60 % les plus riches et entre les populations rurales et urbaines se réduisent pour les téléphones mobiles, mais se creusent pour l’internet. En Afrique, la fracture numérique entre les groupes démographiques reste considérable.
Pathé TOURE