
Une conférence internationale sur la Gambie est prévue à Bruxelles en mai 2018 sur initiative du pays avec l’appui de l’Union européenne (UE) pour mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND).
L’information a été rendue publique par M. Amadou Sanneh, M. Ministre des Finances et des Affaires Economiques de la Gambie. C’était à l’ouverture des travaux d’un atelier-plaidoyer que le gouvernement gambien a organisé, en collaboration avec la Banque Africaine de développement (BAD).
Selon M. Sanneh, ce plan qui s’étend sur la période 2018-2021 a pour objectif global de promouvoir la bonne gouvernance, la reddition des comptes, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et une économie revitalisée et transformée pour le bien-être de tous les Gambiens .
Le directeur général adjoint de la BAD, Mme Marie-Laure Akin-Olugbade a salué la vision du président Barrow qui, selon elle, est axée sur les résultats. A son avis, dans sa démarche actuelle de développement de la Gambie, le gouvernement doit s’attaquer aux problèmes de l’eau et de l’énergie.
Mme Olugbade s’est félicitée des efforts entrepris depuis le départ de Jammeh avec une croissance de 3,5% enregistrée en 2017, un déficit budgétaire réduit, la restauration des fondamentaux d’un Etat de droit, les réformes entreprises et celles en cours.
Compte tenu des enjeux de l’heure des nombreuses urgences, matérialisés par une demande croissante dans tous les secteurs, Mme Louise Cord, directeur pays de la Banque mondiale invite les partenaires financiers à faire des dons et des subventions.
Elle annonce que la Banque mondiale va consacrer, cette année, 56 millions de dollars à la Gambie en plus d’une enveloppe de 70 millions de dollars pour le secteur énergétique.
Une brèche dans laquelle s’est engouffré le ministre sénégalais en charge du budget. M. Birima Mangara a réitéré l’appel lancé à la communauté internationale pour un soutien massif à une Gambie qui a amorcé une transition historique.
C’est ainsi que le chef de la délégation de l’Union européenne, Mme Cécile Tassin-Pelzer, de son côté, fait part de la promesse de 150 millions d’euros que l’organisation qu’elle représente compte consacrer à moyen terme à la Gambie. A cela s’ajoutent les 75 millions d’euros signés l’année dernière, les 25 millions d’euros qui seront transférés dans le compte du trésor public gambien.
Ce qui va renforcer le portefeuille de projets évalués à 25 millions d’euros en cours pour le financement d’infrastructures, d’agriculture, de services…
Ainsi, la conférence de Bruxelles s’annonce sur de bons auspices compte tenu de cet engouement et un élan de solidarité déjà exprimé par les partenaires techniques et financiers qui ont pris part à cet atelier-plaidoyer de Dakar.
Djibril Dieng
L’information a été rendue publique par M. Amadou Sanneh, M. Ministre des Finances et des Affaires Economiques de la Gambie. C’était à l’ouverture des travaux d’un atelier-plaidoyer que le gouvernement gambien a organisé, en collaboration avec la Banque Africaine de développement (BAD).
Selon M. Sanneh, ce plan qui s’étend sur la période 2018-2021 a pour objectif global de promouvoir la bonne gouvernance, la reddition des comptes, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et une économie revitalisée et transformée pour le bien-être de tous les Gambiens .
Le directeur général adjoint de la BAD, Mme Marie-Laure Akin-Olugbade a salué la vision du président Barrow qui, selon elle, est axée sur les résultats. A son avis, dans sa démarche actuelle de développement de la Gambie, le gouvernement doit s’attaquer aux problèmes de l’eau et de l’énergie.
Mme Olugbade s’est félicitée des efforts entrepris depuis le départ de Jammeh avec une croissance de 3,5% enregistrée en 2017, un déficit budgétaire réduit, la restauration des fondamentaux d’un Etat de droit, les réformes entreprises et celles en cours.
Compte tenu des enjeux de l’heure des nombreuses urgences, matérialisés par une demande croissante dans tous les secteurs, Mme Louise Cord, directeur pays de la Banque mondiale invite les partenaires financiers à faire des dons et des subventions.
Elle annonce que la Banque mondiale va consacrer, cette année, 56 millions de dollars à la Gambie en plus d’une enveloppe de 70 millions de dollars pour le secteur énergétique.
Une brèche dans laquelle s’est engouffré le ministre sénégalais en charge du budget. M. Birima Mangara a réitéré l’appel lancé à la communauté internationale pour un soutien massif à une Gambie qui a amorcé une transition historique.
C’est ainsi que le chef de la délégation de l’Union européenne, Mme Cécile Tassin-Pelzer, de son côté, fait part de la promesse de 150 millions d’euros que l’organisation qu’elle représente compte consacrer à moyen terme à la Gambie. A cela s’ajoutent les 75 millions d’euros signés l’année dernière, les 25 millions d’euros qui seront transférés dans le compte du trésor public gambien.
Ce qui va renforcer le portefeuille de projets évalués à 25 millions d’euros en cours pour le financement d’infrastructures, d’agriculture, de services…
Ainsi, la conférence de Bruxelles s’annonce sur de bons auspices compte tenu de cet engouement et un élan de solidarité déjà exprimé par les partenaires techniques et financiers qui ont pris part à cet atelier-plaidoyer de Dakar.
Djibril Dieng