Gestion des risques : ARC, la BAD et la CIMA se liguent

Jeudi 26 Mai 2016

La mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) avance à grand pas vers son objectif de fournir 2 milliard de dollars US de couverture d’assurance contre les catastrophes naturelles aux populations le plus vulnérables en Afrique.


L’ARC a signé une lettre d’intention avec la Banque africaine de développement et un Protocole d’entente avec la Conférence Inter-Africaine des Marchés d’Assurances (CIMA) respectivement, après le Panel de haut-niveau aux Assemblées annuelles de la Bad sur le financement des catastrophes naturelles et des changements climatiques.


La lettre d’intention entre l’ARC et la Bad  marque leur intention de collaborer dans les domaines de la planification, la préparation et la réponse aux événements météorologiques et aux catastrophes naturelles, au bénéfice des pays membres régionaux du Groupe de la Bad. En effet, la collaboration entre les deux institutions jouera un rôle clé, en permettant de protéger les investissements en lien avec la croissance économique des pays, surtout dans le secteur agricole, très vulnérable aux chocs climatiques. La lettre d’intention est axée sur l’intégration du financement du risque de catastrophes naturelles dans les politiques budgétaires nationales.
Le Protocole d’entente signé par l’ARC et la CIMA, l’organisme de réglementation des assurances dans 14 pays d’Afrique de l’ouest et du centre, reflète une volonté de collaborer dans un certain nombre des domaines, y compris la formation par la CIMA des assureurs des États membres de l’ARC, en ce qui concerne les
produits d’assurance indicielle.
La promotion des produits d’assurance basés sur des indices climatiques pour accès aux assureurs traditionnels. Sa collaboration avec une institution régionale technique comme la CIMA joue un rôle clé en améliorant la gestion des risques et l’expertise en assurance dans les États membres de l’ARC.
L’ARC a été établi par traité comme institution spécialisée de l’Union africaine en 2012. L’ARC a été créée pour aider des États membres à améliorer leurs capacités afin de mieux planifier, préparer et répondre aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles, tout en protégeant la sécurité alimentaire des populations vulnérables.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Lusaka
 
 
 


 
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