Représentant le ministre des Finances lors de la cérémonie d’ouverture, M. Ndiaye a affirmé que la prise en compte du changement climatique, notamment les risques de catastrophes, dans le cycle de planification est une préoccupation majeure pour l’Etat du Sénégal.
«C’est ainsi qu’une approche de gestion des risques budgétaires a été développée par mon département, dans la déclaration sur les risques budgétaires (Drb) annexée à la Loi de Finances, afin de réduire les vulnérabilités liées aux catastrophes. Par conséquent, une provision d’un montant de 30,758 milliards FCFA, équivalent à 52 millions de dollars, est inscrite dans la Loi de Finances 2024 pour la gestion de tels risques », a rappelé Alioune Ndiaye.
Outre l’approche budgétaire, a-t-il ajouté, le Sénégal est également membre de l’African Risk and Capacity (Arc), depuis 2012, avec la souscription à diverses polices d’assurances, notamment contre le risque de sècheresse et celui du déficit de pâturage, pour un montant de 195 millions de dollars.
De plus, a fait savoir le conseiller technique du ministre des Finances, notre pays expérimente, depuis 2019, le Programme Replica, avec la mise en place d’une couverture contre les impacts des pandémies.
«Dans ce même registre, un projet de police d’assurance contre le risque d’inondation est en phase de structuration. Pour ce dernier cas, la compagnie d’assurance Arc s’est engagée à finaliser la modélisation du produit, entamée avec trois pays pilotes, en l’occurrence le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana, pour une meilleure capitalisation », a annoncé Alioune Ndiaye.
Relativement au secteur de l’assurance, Alioune Ndiaye a indiqué que la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnaas) a permis aux agriculteurs sénégalais de bénéficier de produits associés aux risques de catastrophes naturelles.
Selon lui, un autre chantier de réflexion concerne l’intégration des risques climatiques dans le dispositif prudentiel du secteur financier à travers des mécanismes de soutien vert et de facteurs pénalisants.
«De manière plus structurelle, la volonté de l’Etat du Sénégal de financement des risques climatiques et de catastrophes se traduit par l’élaboration d’un Budget vert, annexé au projet de loi de finances pour l’année 2024, qui présente une politique fiscale et une allocation budgétaire sensibles aux effets du changement climatique », a déclaré le conseiller technique du ministre des Finances.
En outre et conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, informe Alioune Ndiaye, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale.
Adou Faye
«C’est ainsi qu’une approche de gestion des risques budgétaires a été développée par mon département, dans la déclaration sur les risques budgétaires (Drb) annexée à la Loi de Finances, afin de réduire les vulnérabilités liées aux catastrophes. Par conséquent, une provision d’un montant de 30,758 milliards FCFA, équivalent à 52 millions de dollars, est inscrite dans la Loi de Finances 2024 pour la gestion de tels risques », a rappelé Alioune Ndiaye.
Outre l’approche budgétaire, a-t-il ajouté, le Sénégal est également membre de l’African Risk and Capacity (Arc), depuis 2012, avec la souscription à diverses polices d’assurances, notamment contre le risque de sècheresse et celui du déficit de pâturage, pour un montant de 195 millions de dollars.
De plus, a fait savoir le conseiller technique du ministre des Finances, notre pays expérimente, depuis 2019, le Programme Replica, avec la mise en place d’une couverture contre les impacts des pandémies.
«Dans ce même registre, un projet de police d’assurance contre le risque d’inondation est en phase de structuration. Pour ce dernier cas, la compagnie d’assurance Arc s’est engagée à finaliser la modélisation du produit, entamée avec trois pays pilotes, en l’occurrence le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana, pour une meilleure capitalisation », a annoncé Alioune Ndiaye.
Relativement au secteur de l’assurance, Alioune Ndiaye a indiqué que la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (Cnaas) a permis aux agriculteurs sénégalais de bénéficier de produits associés aux risques de catastrophes naturelles.
Selon lui, un autre chantier de réflexion concerne l’intégration des risques climatiques dans le dispositif prudentiel du secteur financier à travers des mécanismes de soutien vert et de facteurs pénalisants.
«De manière plus structurelle, la volonté de l’Etat du Sénégal de financement des risques climatiques et de catastrophes se traduit par l’élaboration d’un Budget vert, annexé au projet de loi de finances pour l’année 2024, qui présente une politique fiscale et une allocation budgétaire sensibles aux effets du changement climatique », a déclaré le conseiller technique du ministre des Finances.
En outre et conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, informe Alioune Ndiaye, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale.
Adou Faye