C’est une revue critique que Legs Africa a effectuée sur l’Etude d’impact environnemental et social (Eies) du projet Grand Tortue / Ahmeyim pour enfin lister un certain nombre de recommandations. D’abord, sur le plan du suivi, il faudrait, selon le think tank, renforcer les capacités des parties prenantes. Certes, note-il, il y a un début de mise en œuvre avec le vote de la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local et la formation d’une première cohorte de techniciens supérieurs et d’ingénieurs qui est avancée.
Citant le quotidien national, Le Soleil, Legs Africa indique lque a première cohorte d’ingénieurs et de techniciens nationaux formés à l’Université de Glasgow sera opérationnelle sous très peu mais, souligne-t-il, il faudra toucher à toute la chaine de valeur du secteur.
Aussi, dans l’optique d’une prise en main progressive du secteur des hydrocarbures, la revue effectuée par Elimane Haby KANE, coordinateur, Dr Djibrirou Daouda BA, géographe environnementaliste et Dieynaba KANE, chargée de projet, recommande d’« accélérer la mise en œuvre des mesures relatives au contenu local, notamment en matière d’emploi et de formation ».
Le projet Gta doit faire l’objet de sensibilisation, notamment sur les opportunités d’emplois, constate l’équipe de recherches. Qui souligne en effet, que le projet est pourvoyeur d’emplois dans ses phases de confection des blocs avec l’entreprise Eiffage.
Dans ce sens, le trio est d’avis qu’un mécanisme peut être trouvé pour impliquer davantage les travailleurs ainsi que les entreprises locales dans le cadre de sous-traitance. Il faudrait aussi un renforcement du cadre juridique et institutionnel, renseigne-t-il.
A ce sujet, « il urge de poursuivre le processus, notamment avec l’actualisation du code de l’environnement devenu obsolète et le suivi de toute la dynamique juridique par un suivi-évaluation de la mise en œuvre des différentes lois qui encadrent le processus ainsi que leur décret d’application et les éventuels gaps par rapport à la réalité ».
En ce sens, la revue cite la loi 2019-03 du 1er février portant code pétrolier du Sénégal ; la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures ; la loi 2020-06 du 7 février 2020 portant code gazier du Sénégal ; et la loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des rentes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
A l’en croire, la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) doit être renforcée en matière de ressources humaines, financières et matérielles pour mieux faire face à ses tâches surtout au niveau local avec les autres acteurs de base. A cet effet, l’on soutient que les moyens mis à la disposition de la Deec doivent être décentralisés au niveau de Saint-Louis pour plus d’efficacité dans les interventions, le suivi social et technique des engagements du Plan de gestion environnementale et sociale (Pges) et du Plan de suivi.
Une meilleure implication des services de protection de l’environnement à Saint-Louis, par exemple la direction des Aires marines protégées (Amp) qui compte 50 000 ha est en outre nécessaire, recommande Legs Africa. Avant d’ajouter qu’il serait également opportun de mettre en place de comités de veille et d’alerte des acteurs locaux. Ces comités, dit-il, peuvent s’appuyer sur les structures comme le conseil local de pêche artisanale, les commissions techniques des collectivités territoriales concernées (commission pèche, commission environnement etc.).
Bassirou MBAYE
Citant le quotidien national, Le Soleil, Legs Africa indique lque a première cohorte d’ingénieurs et de techniciens nationaux formés à l’Université de Glasgow sera opérationnelle sous très peu mais, souligne-t-il, il faudra toucher à toute la chaine de valeur du secteur.
Aussi, dans l’optique d’une prise en main progressive du secteur des hydrocarbures, la revue effectuée par Elimane Haby KANE, coordinateur, Dr Djibrirou Daouda BA, géographe environnementaliste et Dieynaba KANE, chargée de projet, recommande d’« accélérer la mise en œuvre des mesures relatives au contenu local, notamment en matière d’emploi et de formation ».
Le projet Gta doit faire l’objet de sensibilisation, notamment sur les opportunités d’emplois, constate l’équipe de recherches. Qui souligne en effet, que le projet est pourvoyeur d’emplois dans ses phases de confection des blocs avec l’entreprise Eiffage.
Dans ce sens, le trio est d’avis qu’un mécanisme peut être trouvé pour impliquer davantage les travailleurs ainsi que les entreprises locales dans le cadre de sous-traitance. Il faudrait aussi un renforcement du cadre juridique et institutionnel, renseigne-t-il.
A ce sujet, « il urge de poursuivre le processus, notamment avec l’actualisation du code de l’environnement devenu obsolète et le suivi de toute la dynamique juridique par un suivi-évaluation de la mise en œuvre des différentes lois qui encadrent le processus ainsi que leur décret d’application et les éventuels gaps par rapport à la réalité ».
En ce sens, la revue cite la loi 2019-03 du 1er février portant code pétrolier du Sénégal ; la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures ; la loi 2020-06 du 7 février 2020 portant code gazier du Sénégal ; et la loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des rentes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
A l’en croire, la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) doit être renforcée en matière de ressources humaines, financières et matérielles pour mieux faire face à ses tâches surtout au niveau local avec les autres acteurs de base. A cet effet, l’on soutient que les moyens mis à la disposition de la Deec doivent être décentralisés au niveau de Saint-Louis pour plus d’efficacité dans les interventions, le suivi social et technique des engagements du Plan de gestion environnementale et sociale (Pges) et du Plan de suivi.
Une meilleure implication des services de protection de l’environnement à Saint-Louis, par exemple la direction des Aires marines protégées (Amp) qui compte 50 000 ha est en outre nécessaire, recommande Legs Africa. Avant d’ajouter qu’il serait également opportun de mettre en place de comités de veille et d’alerte des acteurs locaux. Ces comités, dit-il, peuvent s’appuyer sur les structures comme le conseil local de pêche artisanale, les commissions techniques des collectivités territoriales concernées (commission pèche, commission environnement etc.).
Bassirou MBAYE