Au cours de cet atelier consacré au démarrage de la campagne mangue et à l’assemblée générale du comité, les acteurs ont fait l’état des lieux de la lutte contre les mouches des fruits, mais aussi le bilan à mi-parcours des exportations. Selon le Dr Émile Victor Coly, la production des mangues représente 63 % de la filière fruits et légumes au Sénégal. « Elle constitue l’un des piliers les plus importants du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) », a dit le directeur de la DPV. Selon M. Coly, « les exportations de mangues ont connu une forte croissance entre 1998 et 2015, passant de 288 à 16.689 tonnes avec une bonne réputation de « l’origine Sénégal » sur les marchés européens et africains ». Et aujourd’hui, du point de vue qualité, le Sénégal, malgré la présence des mouches de fruits depuis 2004, arrive en tête des pays de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec un niveau de conformité dépassant les 99 %.
Pour le président du Comité national de lutte contre les mouches des fruits (CNLMF), la filière mangue est un module et un vecteur sûr de réduction de la pauvreté et de création d’emplois. Selon Cheikh Ngane, le Sénégal est derrière la Côte d’Ivoire en termes de volume, mais premier en ce qui concerne la qualité. Il a ainsi souhaité que cette filière soit consolidée et perpétuée afin de mener le maximum de producteurs vers l’amélioration de la qualité. En outre, M. Ngane a estimé que les efforts devraient être davantage multipliés pour venir à bout de la mouche des fruits afin de permettre au Sénégal d’exporter vers le marché américain.
A.DIEYE
Pour le président du Comité national de lutte contre les mouches des fruits (CNLMF), la filière mangue est un module et un vecteur sûr de réduction de la pauvreté et de création d’emplois. Selon Cheikh Ngane, le Sénégal est derrière la Côte d’Ivoire en termes de volume, mais premier en ce qui concerne la qualité. Il a ainsi souhaité que cette filière soit consolidée et perpétuée afin de mener le maximum de producteurs vers l’amélioration de la qualité. En outre, M. Ngane a estimé que les efforts devraient être davantage multipliés pour venir à bout de la mouche des fruits afin de permettre au Sénégal d’exporter vers le marché américain.
A.DIEYE