Depuis 2005, la mouche des fruits inflige des pertes de 40 à 50 % sur une production annuelle de 1,300 million de tonnes de mangue à l’Afrique de l’ouest. Le Sénégal n’est pas en reste. Pour harmoniser les stratégies de gestion du ravageur, la Cedeao a mis en place le Projet d’appui du plan régional de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’ouest (Plmf). Dans ce cadre, le Comité national de lutte contre les mouches des fruits du Sénégal a conçu un plan d’action annuel 2015-2016 qui accorde une priorité à la formation des formateurs nationaux sur les techniques de lutte.
Une première session de trois jours qui s’est ouverte ce jeudi a regroupé techniciens et agents conseillers agricoles qui interviennent dans la gestion des ravageurs du manguier. Elle a pour but de démultiplier la formation en perfectionnement sur les techniques de lutte préventive et intégrée contre les mouches de fruits subie en avril dernier à Korogho, en Côte d’Ivoire, par quatre experts de la Direction de la protection des végétaux, de l’Horticulture, du Centre de développement de l’horticulture, de l’Isra et de l’Ancar.
Dans un premier temps, il s’agira, selon El Hadj Omar Dieng, chef de laboratoire à la Dpv, de former 22 techniciens. Ces derniers, a-t-il dit, vont ensuite former des producteurs dans l’optique d’avoir un bon réseau de formateurs pour mettre en œuvre les activités de lutte et de surveillance. Pour M. Dieng, la surveillance de la population des mouches de fruits, de leur dynamisme et de leur évolution sera privilégiée, avant de mener ensuite une offensive très judicieuse, avec moins de produit et de matériel.
Le président du Comité national de lutte contre les mouches des fruits du Sénégal est d’avis que cette session va permettre de jeter les bases du travail effectif qui se fera sur le terrain. Cheikh Ngane a jugé salutaire ce projet régional qui forme les techniciens et les producteurs à maitriser l’ennemi et à travailler sur d’autres considérations techniques. Les pertes sont très importantes dans la zone sud du pays, mais M. Ngane a estimé que le travail qui sera fait permettra de les ramener à des niveaux minimums.
Outre le Sénégal, ce projet quinquennal (2015-2019) cofinancé à hauteur de 15,4 milliards de francs CFA par l’Union européenne (Ue), l’Agence française de développement (Afd), la Commission de la Cedeao et les états bénéficiaires, est mis en œuvre dans sept autres pays (Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée et Bénin).
A.DIEYE
Une première session de trois jours qui s’est ouverte ce jeudi a regroupé techniciens et agents conseillers agricoles qui interviennent dans la gestion des ravageurs du manguier. Elle a pour but de démultiplier la formation en perfectionnement sur les techniques de lutte préventive et intégrée contre les mouches de fruits subie en avril dernier à Korogho, en Côte d’Ivoire, par quatre experts de la Direction de la protection des végétaux, de l’Horticulture, du Centre de développement de l’horticulture, de l’Isra et de l’Ancar.
Dans un premier temps, il s’agira, selon El Hadj Omar Dieng, chef de laboratoire à la Dpv, de former 22 techniciens. Ces derniers, a-t-il dit, vont ensuite former des producteurs dans l’optique d’avoir un bon réseau de formateurs pour mettre en œuvre les activités de lutte et de surveillance. Pour M. Dieng, la surveillance de la population des mouches de fruits, de leur dynamisme et de leur évolution sera privilégiée, avant de mener ensuite une offensive très judicieuse, avec moins de produit et de matériel.
Le président du Comité national de lutte contre les mouches des fruits du Sénégal est d’avis que cette session va permettre de jeter les bases du travail effectif qui se fera sur le terrain. Cheikh Ngane a jugé salutaire ce projet régional qui forme les techniciens et les producteurs à maitriser l’ennemi et à travailler sur d’autres considérations techniques. Les pertes sont très importantes dans la zone sud du pays, mais M. Ngane a estimé que le travail qui sera fait permettra de les ramener à des niveaux minimums.
Outre le Sénégal, ce projet quinquennal (2015-2019) cofinancé à hauteur de 15,4 milliards de francs CFA par l’Union européenne (Ue), l’Agence française de développement (Afd), la Commission de la Cedeao et les états bénéficiaires, est mis en œuvre dans sept autres pays (Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée et Bénin).
A.DIEYE