
Le Rapport économique sur l’Afrique 2016 intitulé: «Vers une industrialisation verte en Afrique», une publication de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la portion urbaine de la population du continent est passée de 27 % en 1980 à 40 % en 2015, et devrait franchir la barre des 50 % d’ici à 2035.
En termes absolus, on s’attend à ce que la population urbaine africaine voie ses effectifs plus que doubler entre 2015 et 2040, atteignant 1,02 milliard d’habitants et dépassant la population rurale. Cette augmentation considérable vaudra aussi pour les besoins en services, infrastructure et emplois urbains, dont la disponibilité est déjà gravement limitée.
Les zones urbaines sont responsables de plus de 55 % du PIB africain, même si le rôle économique des villes consiste dans une large mesure à consommer plutôt qu’à produire. Contrairement à d’autres parties du monde, l’Afrique ne s’est pas urbanisée en fonction de son industrialisation, ce qui a donné lieu à des «villes de consommation» habitées principalement par des travailleurs employés dans les secteurs fournisseurs de services non échangeables.
Pathé TOURE
En termes absolus, on s’attend à ce que la population urbaine africaine voie ses effectifs plus que doubler entre 2015 et 2040, atteignant 1,02 milliard d’habitants et dépassant la population rurale. Cette augmentation considérable vaudra aussi pour les besoins en services, infrastructure et emplois urbains, dont la disponibilité est déjà gravement limitée.
Les zones urbaines sont responsables de plus de 55 % du PIB africain, même si le rôle économique des villes consiste dans une large mesure à consommer plutôt qu’à produire. Contrairement à d’autres parties du monde, l’Afrique ne s’est pas urbanisée en fonction de son industrialisation, ce qui a donné lieu à des «villes de consommation» habitées principalement par des travailleurs employés dans les secteurs fournisseurs de services non échangeables.
Pathé TOURE