Selon Dr Paco Sérémé directeur exécutif du Coraf ce projet a été initié par la CEDEAO et l’UEMOA soutenues financièrement par l’UE et l’AFD. « Ce projet revêt une importance capitale pour le secteur fruitier en général et plus particulièrement la filière mangue de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il laissé entendre. Au niveau régional, M. Sérémé souligne qu’ il s’agit de coordonner les efforts en matière de surveillance et de contrôle des mouches des fruits et au niveau national de partager les meilleures pratiques et de diffuser les résultats de la recherche au profit de tous.
Mme Laurence Hart directrice de l’AFD a insisté sur les menaces que font peser les mouches des fruits pour les pays bénéficiaires du projet. « Les pertes pour les mangues représentent le tiers de leurs exportations, soit 10 millions d’euros », avance Mme Hart.
Pour sa part, M. Marc Boucey chef du département Coopération de l’UE au Sénégal, a laissé entendre que devant la découverte en 2005 d’une nouvelle espèce de mouches des fruits en Afrique de l’Ouest a multiplié les interceptions de cargaison en Europe. « Ce qui a accru les risques de perte d’accès aux marchés internationaux », soutient-il. Ainsi, avance-t-il, devant la faiblesse des ressources des institutions nationales des Etats, l’UE été obligée d’apporter son soutien financier au projet. Il a justifié le soutien de son institution en raison du fort potentiel d’exportation de ce secteur.
Le coût global du projet a été évalué à 23,5 millions d’euros, soit 15,8 milliards FCFA par M. Ousseini Salifou directeur régional de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la CEDEAO. Il a détaillé la contribution des différents partenaires. C’est ainsi que l’UE a déboursé 17 millions d’euros, l’AFD 1,5 millions d’euro, la CEDEAO et les pays bénéficiaires 5 millions d’euros.
Les pays bénéficiaires du projet sont au nombre de huit. Il s’agit du Benin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Mali et du Sénégal.
El Hadj Diakhaté
Mme Laurence Hart directrice de l’AFD a insisté sur les menaces que font peser les mouches des fruits pour les pays bénéficiaires du projet. « Les pertes pour les mangues représentent le tiers de leurs exportations, soit 10 millions d’euros », avance Mme Hart.
Pour sa part, M. Marc Boucey chef du département Coopération de l’UE au Sénégal, a laissé entendre que devant la découverte en 2005 d’une nouvelle espèce de mouches des fruits en Afrique de l’Ouest a multiplié les interceptions de cargaison en Europe. « Ce qui a accru les risques de perte d’accès aux marchés internationaux », soutient-il. Ainsi, avance-t-il, devant la faiblesse des ressources des institutions nationales des Etats, l’UE été obligée d’apporter son soutien financier au projet. Il a justifié le soutien de son institution en raison du fort potentiel d’exportation de ce secteur.
Le coût global du projet a été évalué à 23,5 millions d’euros, soit 15,8 milliards FCFA par M. Ousseini Salifou directeur régional de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la CEDEAO. Il a détaillé la contribution des différents partenaires. C’est ainsi que l’UE a déboursé 17 millions d’euros, l’AFD 1,5 millions d’euro, la CEDEAO et les pays bénéficiaires 5 millions d’euros.
Les pays bénéficiaires du projet sont au nombre de huit. Il s’agit du Benin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Mali et du Sénégal.
El Hadj Diakhaté