Selon des estimations, les pays pauvres en ressources auraient attiré 37% des IDE en Afrique en 2015, contre 30% en 2010. Le ratio IDE/PIB des pays pauvres en ressources s’établissait à 4.4% en 2015, en progression par rapport à 2010 (3.8%), tandis que pour les pays riches en ressources, ce ratio passait de 2 à 2.5% sur la même période.
En effet, plusieurs pays relativement pauvres en ressources naturelles, comme le Kenya, l’Ouganda ou la Tanzanie, séduisent les investisseurs, signe que les opérateurs se tournent vers les biens de consommation. Le Kenya commence à s’imposer comme pôle est-africain pour les industries manufacturières, les transports, les services et les technologies de l’information et de la communication(TIC).
L’indice Herfindahl de concentration sectorielle des IDE reflète l’évolution des apports en faveur des TIC, des services et des industries manufacturières : il a reculé de 0.43 en 2003 à 0.18 en 2014 puis 0.14 en 2015. Cette tendance est corroborée par les données sur les annonces de projets nouveaux en 2015, ou l’on voit que les services et les industries manufacturières absorbent environ 54% de la valeur totale des projets en Afrique.
Pathé TOURE
En effet, plusieurs pays relativement pauvres en ressources naturelles, comme le Kenya, l’Ouganda ou la Tanzanie, séduisent les investisseurs, signe que les opérateurs se tournent vers les biens de consommation. Le Kenya commence à s’imposer comme pôle est-africain pour les industries manufacturières, les transports, les services et les technologies de l’information et de la communication(TIC).
L’indice Herfindahl de concentration sectorielle des IDE reflète l’évolution des apports en faveur des TIC, des services et des industries manufacturières : il a reculé de 0.43 en 2003 à 0.18 en 2014 puis 0.14 en 2015. Cette tendance est corroborée par les données sur les annonces de projets nouveaux en 2015, ou l’on voit que les services et les industries manufacturières absorbent environ 54% de la valeur totale des projets en Afrique.
Pathé TOURE