En revanche, ce que nous avons constaté avant tout c’est qu’il y a un impact sur le commerce, les filières et les marchés régionaux (comme Diaobé) qui ont dus être fermés. Donc, le premier impact concerne le commerce, avec des pertes de pouvoir d’achat des personnes qui vivaient de cette activité, et, in fine, des problèmes d’insécurité alimentaire, phénomène qui vient s’ajouter à d’autres causes chronique », explique Vincent Martin, représentant de la Fao au Sénégal et chef du bureau sous-régional de la résilience, les urgences et la réhabilitation en Afrique de l’Ouest. Il s’exprimait, hier, à l’occasion d’une réunion technique qui se tient actuellement (9-10 décembre) à Dakar et qui réunit des experts de la santé publique, de la sécurité alimentaire, des secteurs public et privé. L’objectif de cette réunion technique est de mettre ensemble tous les acteurs évoluant dans le commerce et les filières de production agricole et animale des pays touchés par le virus Ebola. Mais aussi d’évaluer les impacts sur ces filières et de discuter de solutions possibles pour permettre une fluidité des échanges commerciaux au sein de la sous-région tout en respectant le risque sanitaire.
Ibou DIALLO
Ibou DIALLO