Le coût moyen par corridor et le temps moyen d’acheminement total ont baissé respectivement de 16% et 6% au cours de ces 4 à 8 dernières années.
C’est une étude été menée auprès des Etats, des services des douanes, des organisations de gestion des corridors et des transporteurs, dans la zone CEDEAO qui le révèle. Ces enquêtes, réalisées dans quatre pays - Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Burkina-Faso et le long des corridors Abidjan-Ouagadougou ; Tema-Ouagadougou ; Lomé-Ouagadougou, relèvent des améliorations tant en termes de temps que de coûts.
Entre autres enseignements, les études indiquent que les coûts de camionnage représentent près de 65% du coût total du transport lié aux corridors ; les ports, 20%, tandis que les passages aux frontières et les dédouanements aux terminaux routiers représentent 15% de l’ensemble des coûts d’importation liés aux corridors. Les exportations sont généralement moins chères et plus rapides que les importations.
Mme Moono Mupotola, Directrice du Département de l’intégration régionale et du commerce de la BAD, tout en rappelant que « l’intégration régionale constitue un impératif de développement et une des cinq priorités pour la Banque, a encouragé les Etats à « accélérer l’intégration de nos marchés, fluidifier les échanges commerciaux, rendre le commerce entre nos pays plus facile, plus rapide et surtout moins coûteux. » Elle a également rappelé qu’« une réduction du coût de transport des marchandises le long de nos corridors est primordiale pour le développement du commerce en Afrique de l’Ouest et sur le continent.»
Les résultats de ces enquêtes ont été dévoilés lors d’une réunion de coordination, organisée le 28 septembre 2016, à Abidjan, par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission de la CEDEAO, et le Projet ATWA.
Amadou BA
C’est une étude été menée auprès des Etats, des services des douanes, des organisations de gestion des corridors et des transporteurs, dans la zone CEDEAO qui le révèle. Ces enquêtes, réalisées dans quatre pays - Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Burkina-Faso et le long des corridors Abidjan-Ouagadougou ; Tema-Ouagadougou ; Lomé-Ouagadougou, relèvent des améliorations tant en termes de temps que de coûts.
Entre autres enseignements, les études indiquent que les coûts de camionnage représentent près de 65% du coût total du transport lié aux corridors ; les ports, 20%, tandis que les passages aux frontières et les dédouanements aux terminaux routiers représentent 15% de l’ensemble des coûts d’importation liés aux corridors. Les exportations sont généralement moins chères et plus rapides que les importations.
Mme Moono Mupotola, Directrice du Département de l’intégration régionale et du commerce de la BAD, tout en rappelant que « l’intégration régionale constitue un impératif de développement et une des cinq priorités pour la Banque, a encouragé les Etats à « accélérer l’intégration de nos marchés, fluidifier les échanges commerciaux, rendre le commerce entre nos pays plus facile, plus rapide et surtout moins coûteux. » Elle a également rappelé qu’« une réduction du coût de transport des marchandises le long de nos corridors est primordiale pour le développement du commerce en Afrique de l’Ouest et sur le continent.»
Les résultats de ces enquêtes ont été dévoilés lors d’une réunion de coordination, organisée le 28 septembre 2016, à Abidjan, par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission de la CEDEAO, et le Projet ATWA.
Amadou BA